Le système bancaire joue un rôle prépondérant dans l'économie marocaine. Il a connu, durant des années, diverses réformes qui en font aujourd'hui un système moderne adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises. En effet, lors d'un point de presse, tenu jeudi dernier à Casablanca, des responsables de Bank Al-Maghrib et du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) ont mis l'accent sur l'importance du chèque pré-barré qui constitue un mode de paiement «garantissant la sécurité, la transparence et la traçabilité des transactions». Ce mode de paiement, instauré à partir du premier février dernier par le GPBM sur recommandation de Bank Al-Maghrib à toutes les personnes morales et personnes patentées est à même de promouvoir la bancarisation, a fait savoir lors de ce point de presse, le directeur de la supervision bancaire à Bank Al-Maghrib, Bouazza Abderrahim. En effet, le taux de bancarisation au Maroc a connu, ces dernières années, une avancée notable estimée à 50%, a relevé pour sa part le DG du GPBM, Hadi Chaibainou, précisant que cette performance a été réalisée grâce à la politique de régionalisation adoptée par les banques et qui s'est traduite par l'ouverture d'agences de proximité. Il a également précisé qu'il existe au Maroc entre 5.000 et 6.000 guichets automatiques et 7 millions de détenteurs de cartes de paiement. Ceci est le résultat des mesures prises récemment pour améliorer les relations entre les clients et les établissements bancaires. Pour le GPBM, le chèque pré-barré constitue un mode de paiement «garantissant la sécurité, la transparence et la traçabilité des transactions». Parmi ces mesures figurent la possibilité d'ouvrir un compte sans dépôt préalable et la gratuité de certaines prestations bancaires comme la délivrance de chéquier ou du livret d'épargne, la domiciliation de salaire, l'attestation du relevé d'identité bancaire, les versement en espèces, le retrait d'espèces auprès du guichet détenteur du compte à débiter, le retrait auprès des guichets automatiques bancaires de l'établissement détenteur du compte, l'émission de virement de compte à compte au sein de la même banque par le même titulaire et enfin la réception de virements nationaux. Toutefois, le client recevra un relevé récapitulatif des commissions prélevées par la banque, a-t-on expliqué lors de ce point de presse, ajoutant que cette obligation imposée à cette dernière a pour objectif de stimuler la concurrence et offrir la possibilité au détenteur du compte de chercher «la banque où les commissions sont moins chères». ce qui s'inscrit en ligne avec les exigences de la Banque centrale en ce qui concerne l'amélioration de la bancarisation et des relations avec la clientèle, qui doivent être plus transparentes et moins coûteuses, en particulier, vis-à-vis des PME et de la petite clientèle. s.m.