Le PAM a présenté, lundi, sa copie à la commission de Abdellatif Mennouni. Mohamed Cheikh Biadillah, Secrétaire général du parti a résumé, dans une allocution, les grandes lignes des propositions de son parti : le Tracteur est pour une révision de l'identité de l'Etat marocain afin d'introduire, dans le préambule de la future Constitution, des notions de modernité. Il demande également que l'autonomie au Sahara soit, elle aussi, spécifiée dans l'introduction, une fois conclu un accord politique dans ce sens. En présentant cette proposition, le PAM se démarque des projets des autres formations politiques. Sur la même ligne, la formation de Cheikh Biadillah s'est dit favorable à « la constitutionnalisation du droit de la minorité à recourir au Conseil constitutionnel ». Dans son allocution, le secrétaire général n'a pas précisé l'identité de cette « minorité ». S'agit-il des juifs, des Rifains, des MRE ou des Saharaouis ? La porte reste grand ouverte à toutes les spéculations. Le leitmotiv identitaire Le PAM se prononce, par ailleurs, pour un renforcement des prérogatives du Premier ministre, appelé à assurer la vice-présidence du Conseil des ministres selon des « critères établis ». Une proposition partagée par quasiment l'ensemble des partis qui se sont succédé devant les membres de la commission chargée de la révision de la Constitution. La régionalisation, élément-phare dans la prose du PAM depuis sa création, a été encore une fois évoquée par Biadillah : il est favorable à l'instauration d'un « Etat de régions », en dotant ces dernières « d'une identité constitutionnelle ». Encore une fois, «l'identité» ! Le PAM a repris à son compte quelques propositions de la Commission consultative de la régionalisation (CCR), à l'exemple de l'élection au suffrage direct des présidents de ces entités territoriales. Concernant les walis et gouverneurs, Biadillah s'est contenté de proposer qu'ils soient les représentants du gouvernement et non plus de l'Etat. Petite précision : actuellement, les hauts cadres de l'Intérieur sont « les représentants de Sa Majesté ». Le PAM a présenté, lundi, sa copie à la commission de Abdellatif Mennouni. Mohamed Cheikh Biadillah, Secrétaire général du parti a résumé, dans une allocution, les grandes lignes des propositions de son parti : le Tracteur est pour une révision de l'identité de l'Etat marocain afin d'introduire, dans le préambule de la future Constitution, des notions de modernité. Il demande également que l'autonomie au Sahara soit, elle aussi, spécifiée dans l'introduction, une fois conclu un accord politique dans ce sens. En présentant cette proposition, le PAM se démarque des projets des autres formations politiques. Sur la même ligne, la formation de Cheikh Biadillah s'est dit favorable à « la constitutionnalisation du droit de la minorité à recourir au Conseil constitutionnel ». Dans son allocution, le secrétaire général n'a pas précisé l'identité de cette « minorité ». S'agit-il des juifs, des Rifains, des MRE ou des Saharaouis ? La porte reste grand ouverte à toutes les spéculations. Le leitmotiv identitaire Le PAM se prononce, par ailleurs, pour un renforcement des prérogatives du Premier ministre, appelé à assurer la vice-présidence du Conseil des ministres selon des « critères établis ». Une proposition partagée par quasiment l'ensemble des partis qui se sont succédé devant les membres de la commission chargée de la révision de la Constitution. La régionalisation, élément-phare dans la prose du PAM depuis sa création, a été encore une fois évoquée par Biadillah : il est favorable à l'instauration d'un « Etat de régions », en dotant ces dernières « d'une identité constitutionnelle ». Encore une fois, «l'identité» ! Le PAM a repris à son compte quelques propositions de la Commission consultative de la régionalisation (CCR), à l'exemple de l'élection au suffrage direct des présidents de ces entités territoriales. Concernant les walis et gouverneurs, Biadillah s'est contenté de proposer qu'ils soient les représentants du gouvernement et non plus de l'Etat. Petite précision : actuellement, les hauts cadres de l'Intérieur sont « les représentants de Sa Majesté ».