Au titre du premier semestre 2010, le groupe réalise un accroissement de 8,6% du chiffre d'affaires opérationnel à 1,563 milliard de DH. La filiale marocaine de Ciments du Maroc tire profit de la modernisation de ses infrastructures et améliore de plus en plus ses niveaux de marge. Il en découle ainsi des résultats probants au terme du premier semestre 2010. En effet, le Conseil d'administration de Ciments du Maroc, qui s'est récemment réuni, sous la présidence de Mohamed Chaïbi, a examiné les comptes de la Société arrêtés au 30 juin 2010. A l'issu de ce conseil, le premier constat est relatif à la consommation nationale du Ciment. Cette dernière a enregistré, durant le premier semestre de l'année en cours, une progression de 1,1 % comparativement au premier semestre 2009. Pour ce qui est de Ciments du Maroc, le groupe indique qu'il a enregistré une progression de ses ventes en volume de 5,8 % comparativement au 30 juin 2009. Ces performances sont dues à la capacité de production additionnelle résultant du démarrage du premier broyeur à ciment de la nouvelle usine d'Aït Baha. A ce titre, il est à signaler que la construction de la nouvelle usine d'une capacité de 2,2 millions de tonnes de ciment dans cette région d'Agadir s'est poursuivie dans le respect des délais et du budget, affirme le management du groupe, ajoutant que le four a démarré au début du mois de juillet 2010. Le volume des ventes, étroitement liées au chiffre d'affaires, a engendré une progression du chiffre d'affaires opérationnel de 8,6% à 1,563 milliard de DH. L'excédent brut d'exploitation (EBE), quant à lui, s'améliore de 3,2% à 691 millions de DH. Ceci dit, L'EBE a été défavorablement impacté par l'augmentation des prix d'achat des combustibles solides, note Ciments du Maroc. Il en découle un retrait de 1,6% à 600 millions de DH. Le management du groupe explique ce retrait par l'augmentation des dotations aux amortissements générée par la mise en service partielle de l'usine d'Aït Baha. Par ailleurs, le résultat net du premier semestre 2010 s'établit à 560 millions de DH, en progression de 9,5 % comparativement à celui enregistré une année auparavant. Notons enfin, que la capacité d'autofinancement s'établit à 646 millions de DH, en progression de 13,1 %.