Sous la bannière «Peut-on être juste dans des systèmes injustes ?», thématique choisie cette année, les rencontres lancées «Sous le signe d'Ibn Rochd» soulignent l'un de ses principes fondateurs, invitant à débattre des idées dans une ambiance démocratique et redonnant son sens premier et ses lettres de noblesse à l'agora. Après une première édition novatrice, ayant bénéficié d'un joli succès public, les rencontres Sous le signe d'Ibn Rochd reviennent jongler avec les débats, les arts, les cartes blanches et l'initiation à la philosophie, du 10 au 14 mai à Rabat. Outre les débats qui permettront au public d'échanger points de vue et axes de réflexion autour de la thématique définie, les rencontres proposent des cartes blanches (fragments choisis par des auteurs invités), des représentations musicales ou théâtrales (Récré'Arts), ainsi qu'un concours de dissertation ouvert aux élèves de terminale.Enfin, pour impulser davantage la liberté de penser dans l'espace public, les rencontres initient un nouveau rendez-vous cette année : les ateliers de philosophie. Destinés aux étudiants, ils initieront les participants à penser par eux-mêmes «le beau», «la justice», «Dieu» ou encore «la cité». Un menu riche en couleurs Au programme de ces rencontres qui se tiennent à la Bibliothèque nationale de Rabat, «Penser En Atelier». «Penser la cité», prévu pour lundi 10 mai, est un atelier animé par Michel Péraldi à la salle annexe de la bibliothèque, qui sera accessible aux étudiants et aux acteurs sociaux inscrits à cet effet. «Fragments» en cette fin d'après-midi pour la même journée, est une carte blanche donnée à Mohamed Tozy via des textes mis en espace par Imane Zerouali et lus sur scène par les comédiens de Arts Academy à l'Auditorium. L'ébauche d'une programmation qui se maintient richement jusqu'au 14 mai.