La 23e édition du Tour cycliste du Maroc aura lieu du 26 mars au 4 avril prochain avec la participation de 15 pays, dont notamment le Maroc, la France, les Etats-Unis, l'Espagne, le Japon, la Russie, l'Afrique du Sud et la Croatie. «Jusqu'à maintenant, 15 pays ont confirmé leur participation et on attend la réponse de cinq autres», fait savoir Mohamed Belmahi, président de la Fédération royale marocaine de cyclisme, qui a déclaré avoir reçu plus de 54 demandes, mais qu'il a dû limiter la liste à 22 pays. Pour l'édition de cette année, le départ sera donné de Settat. L'itinéraire, qui comprend 10 étapes étalées sur un parcours de 1.473 km, soit une moyenne de 147 km par étape, devait mener les différents participants dans la région orientale, mais a été modifié à la dernière minute à cause de l'état des routes suite aux dernières précipitations. La 23e édition du Tour du Maroc, qui fait partie du circuit de l'Africa Tour, épreuve inscrite au calendrier de l'Union cycliste internationale, intervient à deux jours du deuxième anniversaire de la FRMC. «Nous sommes la meilleure équipe en Afrique et dans le monde arabe», se félicite Belmahi, président de la première fédération à instaurer le professionnalisme. Tenus par des résultats, notamment depuis la signature du fameux contrat-objectifs, le cyclisme marocain est considéré aujourd'hui comme le sport le plus performant. Durant le dernier Tour du Mali, les petites reines marocaines ont réussi à dominer leurs adversaires, arrachant les cinq premières places. Auparavant, le Maroc avait terminé premier lors du Tour du Gabon. Un budget de 5 millions de DH Premier au classement général de l'Africa Tour 2009, qualificatif pour les Jeux olympiques 2012 à Londres, le Maroc multiplie les compétitions africaines pour glaner plus de points. Seulement voilà, certains concurrents veulent mettre des bâtons dans les roues marocaines. «On n'a pas été invités au Tour du Cameroun, ce qui constitue pour nous des points perdus», explique Belmahi. Le Tour du Maroc sera l'occasion pour les coureurs marocains de se rattraper. Selon Mustapha Nejjari, directeur technique national, toutes les conditions sont réunies, non pas pour remporter le titre, car c'est presque impossible, mais pour rafler le maximum de points. À commencer par l'acquisition de nouveaux vélos. «Ils nous ont coûté 150.000 DH chacun. Et si nous avons pu nous les procurer, c'est grâce, en grande partie, au Comité national olympique», confie Belmahi. Après avoir participé à plusieurs tours africains, l'équipe nationale entame depuis quelques jours un stage de préparation. «Nos équipes se sont bien préparées à cet événement. Cette année, nous avons opté pour l'esprit d'équipe, contrairement à l'année dernière où il y avait une prime pour le premier arrivé», tient à souligner le directeur technique national. Félicitée par l'Union cycliste internationale pour avoir bien organisé la 22e édition, la FRMC, avec un budget de 5 millions de DH, veut faire du Tour du Maroc un événement pour tous les Marocains. «Contrairement aux autres disciplines, le cyclisme est un sport qui va vers le public et nous voulons partager ce patrimoine commun avec tous les Marocains», fait remarquer Belmahi. Une particularité que les sponsors ont, enfin, comprise. D'ailleurs, ils sont nombreux, cette année, à associer leur image à cet événement.