Le nouveau cadre d'exercice des guides touristiques pourrait être accéléré à l'occasion de la reprise de sa discussion au sein de la commission des secteurs productifs le jeudi 14 avril. La principale nouveauté c'est que les guides qui s'organisent en des sociétés commerciales doivent par la suite former une association régionale apte à être un interlocuteur unique et fiable pour les professionnels. Une association par région, c'est ce qui a été autorisé par la loi, tout comme la formation d'une fédération nationale des guides touristiques à l'échelle nationale qui jouera plusieurs rôles à la fois : déontologique, disciplinaire et représentatif des salariés. Le projet de loi évoque les cahiers des charges que doivent remplir les professionnels. Ces derniers ont droit également à un exposé des motifs en cas de non délivrance de l'autorisation d'exercer. C'est le volet des ressources humaines qui va être le véritable cheval de bataille de la nouvelle réglementation. Un délai de 2 ans sera accordé aux sociétés des guides pour améliorer la formation de leurs salariés. Ce n'est par ailleurs pas la loi qui va s'occuper de ce volet, mais un décret qui va fixer les modalités qui vont permettre aux salariés des sociétés des guides de bénéficier de la formation continue et des périodes des stages. De nouvelles cartes professionnelles vont être délivrées par la fédération des guides touristiques, qui va aussi appliquer les mesures disciplinaires à l'encontre des salariés qui commettent des fautes graves.