La 5ème session du Comité central vote à l'unanimité le rapport politique et l'agenda 2025 Les travaux de la 5ème session du Comité central du Parti du progrès et du socialisme, tenus dimanche au siège national du parti, ont pris fin dimanche en milieu d'après-midi à l'issue d'un débat riche en idées. Cette session ordinaire du Comité central a voté à l'unanimité les trois rapports qui lui avaient été présentés par, respectivement, le Secrétaire général Mohammed Nabil Benabdallah (rapport sur la situation politique nationale et les agendas 2025), Anas Sbihi, membre du Bureau politique (rapport de la Commission des finances sur la situation 2024 et le projet 2025), et par Saïd Sihida (Commission de contrôle politique et d'arbitrage auprès du Comité central). Ce vote à l'unanimité a été acquis à la suite de la discussion des trois rapports marquée par l'intervention de plusieurs membres du Comité central pour enrichir le rapport politique et insister sur certains aspects figurant dans le rapport. C'est le cas de la régionalisation avancée, dont Tanger a abrité, samedi les II èmes assises nationales. Des intervenants ont abordé le cas de certaines régions du pays où il n'y a rien... où l'autoroute, le train, etc. n'arrivent pas... Ce qui creuse profondément encore plus le fossé entre les régions du littoral atlantique et presque le reste des régions totalement délaissées et marginalisées. D'autres interventions ont concerné certaines données sur la question de la population amazighe... qui constitue une grande bourde dans le travail accompli lors du dernier recensement d HCP... Le Secrétaire général du PPS, Mohammed Nabil Benabdallah, dans ses réponses a appuyé les remarques faites par des camarades tout en élargissant la vision tout particulièrement en ce qui concerne le développement de travail partisan et l'indispensable engagement de tous les militants, du bureau politique aux structures de base du parti, pour réaliser un renforcement du parti digne de la réputation dont il jouit au niveau populaire et national. L'agenda 2025 qu'il a présenté a mis en lumière l'ambition du Parti du progrès et du socialisme à occuper la place qui lui revient de droit dans la scène politique nationale, au vu de ses positions audacieuses et de sa présence quotidienne dans tous les combats, au sein du Parlement, et sur le terrain des combats de tous les jours (organisations de masses et de la société civile...). C'est la seule issue qui peur rendre la crédibilité à l'action politique et partisane, face à l'insouciance gouvernementale, marqué notamment par le slogan creux d' »Etat social », et qui ne cherche qu'à reproduire les mêmes résultats par le truchement de consultations électorales où l'argent et la corruption couleraient encore à flots en 2026, comme cela l'était en 2021. Nabil Benabdallah a insisté pour que les membres du parti se forgent, modestement mais avec fierté, la conviction que « le PPS est l'alternative » aux échecs successifs du gouvernement et qu'il n'est pas la seule force du changement, envisageant la construction d'une alliance de progrès avec d'autres formations politiques qui veulent mettre un terme aux démarches infantiles du gouvernement, faites, sur presque toute la ligne, d'autosuffisance et de jeu politiciens.