L'encours de la dette internationale de l'Etat a atteint 173,4 milliards de dirhams à fin 2010, en progression de 14% sur une année, selon les dernières statistiques publiées par la direction du Trésor et des finances extérieures. En dépit de cette hausse, la dette extérieure publique continue d'envoyer plusieurs signaux de confiance. En effet, il ressort d'une part qu'elle est levée dans son intégralité à moyen et long termes, principalement auprès de créanciers multilatéraux (plus de sécurité en théorie) et essentiellement à taux fixe, ce qui permet de parer à la fluctuation des marchés internationaux. D'autre part, il apparaît que la structure de cette dette est calquée sur la répartition des échanges extérieurs (ce qui aligne donc les remboursements en devises sur les rentrées des mêmes devises), de même que son remboursement a tendance à peser de moins en moins dans le total des recettes courantes de l'Etat. Seule ombre au tableau, à son actuel niveau, l'endettement extérieur porte l'encours de la dette publique globale (extérieure et intérieure) au-dessus de 60% du PIB, un seuil que d'aucuns considèrent comme une limite de sécurité... Retrouvez notre analyse dans l'édition du jour des Echos Quotidien.