L'institut Amadeus est désormais un «conseiller» de l'ONU pour l'Afrique l Le think-tank est allé à la rencontre de ses confrères américains Coup de bol ou coup de pouce ?L'Institut Amadeus a été invité par l'ONU à participer à une réflexion sur l'élaboration de recommandations visant à «améliorer le soutien de l'ONU aux efforts de l'Afrique en matière de résolution de conflits, de développement et de paix durables». Francesc Claret, du bureau du Conseiller spécial de l'ONU pour l'Afrique (OSAA- Office of the Special Adviser on Africa), rapporté par la presse, a invité l'Institut en tant que, «laboratoire d'idées en Afrique à participer à cette réflexion collective et à inviter son réseau africain à y participer». Au niveau de l'ONU, l'OSAA est mandaté par l'Assemblée générale de cette dernière pour établir un bilan des progrès enregistrés ces dix dernières années par l'ONU. Il soumettra par la suite de nouvelles recommandations. Objectif ? «Améliorer le soutien des Nations unies aux efforts de l'Afrique et renforcer les capacités des Etats et institutions africaines à vaincre les freins du développement». Mini-sommets des têtes pensantes Le think-tank marocain, l'Institut Amadeus, est aussi allé cette semaine à la rencontre de certains laboratoires d'idées américains, basés à New York et à Washington (le Brookings Institute, le Middle East Institute, l'Atlantic Council, le Center of Strategic and International Studies), de plusieurs universités, ainsi que de responsables américains et onusiens, en vue d'échanger les points de vue et surtout porter la voix du Sud outre-Atlantique. Brahim Fassi Fihri (fils du ministre des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri) et Mekki Lahlou, respectivement président et vice-président de l'Institut Amadeus, ont en effet rencontré, la semaine dernière au siège de l'ONU à New York, le sous-secrétaire général des Nations unies Sheick Sidi Diarra, conseiller spécial pour l'Afrique. Lors de cette entrevue, les responsables du think-tank marocain ont remis à ce dernier les recommandations des Medays 2009, consacrés au «co-développement responsable» et qui avaient soulevé un tollé dans certains milieux politiques et de la société civile. L'Institut avait en effet invité Tzipi Livni, l'ex-ministre israélienne des Affaires étrangères, à participer au forum.