Fidèle à sa devise «De l'action au volant, du luxe à l'étape», le Maroc Classic ou la «Route du cœur» entame sa 17ème édition, prévue du 14 au 21 mars prochains. Ils seront cette année 67 équipages à prendre le départ de Casablanca le 13 mars prochain, soit 37% de plus par rapport à l'année dernière, presque un record depuis la création de l'épreuve en 1993. «Nous avons le plein cette année», fait remarquer Jean-François Rageys, organisateur-promoteur du Rallye. Grâce au bouche-à-oreille, le succès de Maroc Classic a dépassé les frontières pour conquérir le cœur de nouveaux participants. «Nous avons beaucoup de nouveaux participants, de Belgique, de Suisse, des Etats-Unis et de Grande-Bretagne», tient à souligner ce dernier. Fidèles au rendez-vous, ils sont en revanche moins nombreux cette année à rééditer la même aventure. «Nous avons un taux de fidélisation qui tourne autour de 75%, mais cette année, nous avons enregistré une baisse car il y a beaucoup de nouveaux participants», précise Rageys. Via Essaouira, Agadir, Ouarzazate, Erfoud et Bin El Ouidane, les participants rejoindront Marrakech à l'issue d'un parcours de 2.352 km, réparti en sept étapes. «Nous essayons, chaque année, de trouver de nouveaux itinéraires», explique Rageys. Beaux bolides Deux catégories de voitures seront sur la ligne de départ : celle des «Classic» (1930-1983), au nombre de 49, dont une majorité de Porsche et de Jaguar qui forment à elles seules la moitié des effectifs, et celle des «Prestige» (à partir de 1984), comme la Ferrari F430, la Maserati Spider ou encore la Ford GT40, et qui compte 17 inscrits. Tous ces participants sont là pour découvrir le Maroc profond et ses beaux paysages, mais aussi pour défendre une belle cause humanitaire : celle du monde rural. «En 10 ans, nous avons pu remettre à l'Heure Joyeuse, qui est notre partenaire dans ce domaine, plus de 5 millions de DH», ajoute ce dernier. Tous investis dans des projets à caractère social. «Il s'agit surtout d'actions visant la lutte contre la mortalité infantile, la scolarisation, le soutien des jeunes en situation précaire et la création de richesse», tient à souligner Leïla Benhima, présidente de l'Heure Joyeuse. Outre l'apport des partenaires, les organisateurs comptent également sur la générosité des participants et des donateurs pour trouver les ressources nécessaires au financement de ces projets. Cette année, la coupe des premières 24 heures du Mans, qui date de 1923, sera remise aux enchères et l'argent encaissé sera versé sur le compte de l'Heure Joyeuse. La joie n'a pas de prix.