Les Echos quotidien : Pourquoi un Salon international du sport ? Khalil Benabdellah : Ce Salon s'inscrit dans la stratégie de développement du secteur sportif. Aujourd'hui, il y a un véritable marché du sport qui se développe et ce Salon vient à point nommé pour accompagner cette ouverture sur le monde des affaires et créer de réelles opportunités d'investissement dans le secteur. Le sport est devenu un levier économique au même titre que les autres secteurs d'activité et c'est, aussi, un moteur de développement social pour notre jeunesse. C'est une plate-forme d'échanges entre les différents acteurs du secteur, afin de développer ce marché, mobiliser toutes les expertises et montrer les nouvelles tendances dans le secteur du sport. C'est la première fois que tous les acteurs du sport sont réunis dans le cadre d'un salon spécialisé. Quel est le montant du budget attribué à cet événement ? Cet événement est organisé par le ministère de la Jeunesse et des sports avec la SONARGES. Le budget n'est pas très important. Il y a lieu de relever la participation massive des entreprises et des sponsors. C'est un Salon qui équilibré d'un point de vue budgétaire et qui est très intéressant car il a non seulement attiré les entreprises qui œuvrent dans le secteur, mais également certaines banques et compagnies d'assurances. Pour cette première édition, nous nous attendons à 120.000 visiteurs. Sur le plan commercial, tous les stands ont été vendus. Quels ont été les arguments mis en avant pour convaincre les exposants potentiels ? C'est très simple. Nous avons, aujourd'hui, des relations privilégiées avec les opérateurs qui évoluent autour du secteur. Nous avons également déployé une petite campagne de communication dans les médias et nous avons eu un engouement très important pour le Salon. D'ailleurs, on ne comptait pas avoir autant d'exposants. Cela veut dire que l'idée est intéressante. Autre constat : les professionnels souhaitent se retrouver dans un cadre comme le Salon pour échanger et découvrir de nouvelles opportunités d'affaires. Quelles sont vos ambitions à travers l'organisation de ce Salon ? Nous démontrons à travers l'organisation de ce Salon que le stade, aujourd'hui, est un espace qui peut aussi accueillir des Salons. Nous avons un stade de Marrakech équipé de trois salles de conférences, de restaurants et de parkings. Nous avons tout l'espace nécessaire pour organiser, aujourd'hui, des manifestations économiques, des salons et des foires. Et les retombées économiques ? Quelques fédérations vont être présentes. Tous les équipementiers les plus importants et les prestataires de services y seront aussi. Cela est rassurant et leur présence ne peut qu'avoir des résultats positifs. S.B