par ihssane andaloussi nLa CDG renforce sa présence dans le conseil d'administration du Club Med. Ainsi, la Caisse, via sa société d'investissement Fipar Holding, bénéficiera de l'octroi d'un second siège. Au côté d'Anas Alami, directeur général de la CDG, siègera Amine Benhalima, qui représentera les intérêts de Fipar. Depuis juillet, celui-ci occupait un poste de censeur au conseil d'administration du Club Med, c'est-à-dire qu'il ne pouvait pas voter. À partir du prochain conseil d'administration, qui se tiendra en février, Benhalima aura désormais voix au chapitre. Pour rappel, Fipar international, filiale de la CDG, a franchi à la baisse, le 17 décembre, le seuil de 10% du capital et des droits de vote de Club Méditerranée. Le dépassement de seuil est dû à une récente augmentation de capital du Club Med, suite «au paiement d'obligations remboursables en actions nouvelles ou existantes», avait expliqué l'Autorité française des marchés financiers. Un nouvel administrateur indépendant attendu Résultat des courses, Fipar international ne détient plus à présent que 2,83 millions d'actions, soit 9,99 %du capital de Club Med, au lieu des 10% acquis en juin 2006. La transaction avait coûté la bagatelle de près de 957 millions de DH (87 millions d'euros), quasi simultanément avec celle de la cession par le groupe Accor de 22,9% du capital dans Club Med. Suite à la récente augmentation de capital, les droits de vote de la holding filiale de la CDG s'élèvent à 9,68%. Le Conseil d'administration du Club Med compte désormais neuf membres et deux censeurs. À l'issue de l'assemblée, il devrait compter douze personnes, dont un censeur. Alain Dinin.