Le Maroc a lancé des projets ambitieux de parcs éoliens et hydroélectriques, soutenus par des partenariats internationaux et des investissements conséquents. Ces initiatives ont permis de diversifier les sources d'énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le Maroc, en s'orientant vers une transition énergétique durable, a mis en place des projets ambitieux de parcs éoliens et hydroélectriques. Soutenues par des partenariats internationaux et des investissements importants, ces initiatives ont permis de diversifier les sources d'énergie et de réduire considérablement les émissions de CO2. Du parc éolien de Tarfaya, le plus grand d'Afrique, aux complexes hydroélectriques emblématiques comme Bin El Ouidane, ces projets démontrent la volonté du Maroc de se positionner comme un leader des énergies renouvelables en Afrique. Depuis plusieurs années, le Maroc œuvre pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles et promouvoir les énergies renouvelables. Parmi les initiatives notables figurent le développement des parcs éoliens et hydroélectriques, essentiels pour la stratégie énergétique du pays, et la réalisation des objectifs nationaux en matière d'énergie verte et de durabilité. Les projets éoliens emblématiques Le Maroc a développé plusieurs parcs éoliens importants qui jouent un rôle clé dans la diversification des sources d'énergie et la réduction des émissions de CO2. Parmi ces initiatives, le parc éolien de Tarfaya, situé dans le sud-ouest du pays, se distingue comme le plus grand parc éolien d'Afrique. Inauguré en 2014, ce projet de 301,3 MW répartis sur 131 éoliennes est le fruit d'une joint-venture entre Nareva Holding et Engie. Il contribue à la réduction des émissions de CO2 de 900.000 tonnes par an et fournit de l'électricité à environ 1,5 million de foyers. Le parc éolien de Boujdour, avec une capacité de 301 MW et opérationnel depuis 2021, s'inscrit dans l'objectif du Maroc d'atteindre 52% de capacités installées en énergies renouvelables d'ici 2030. Utilisant des technologies avancées pour maximiser l'efficacité énergétique, ce parc joue également un rôle crucial dans la création d'emplois et le développement économique local. Situé dans la région de l'Atlas, le parc éolien de Midelt, avec une capacité de 210 MW, fait partie du Programme éolien du pays. En utilisant des turbines de dernière génération, il garantit une production énergétique optimale tout en soutenant le développement économique de la région grâce à la création de centaines d'emplois locaux. Les projets hydroélectriques majeurs Le Maroc a également développé plusieurs complexes hydroélectriques qui jouent un rôle essentiel dans la gestion des ressources en eau et la production d'électricité, tout en soutenant l'irrigation agricole et la prévention des inondations. Parmi ces installations, le barrage de Bin El Ouidane, construit en 1953, se distingue par sa capacité de 135 MW. Ce barrage régule les flux d'eau pour l'irrigation et la production d'électricité, contribuant de manière significative à la gestion des ressources en eau dans la région de Tadla-Azilal. Le barrage Al Wahda, inauguré en 1997, est le deuxième plus grand barrage d'Afrique et le plus grand du Maroc. Avec une capacité de 240 MW, il joue un rôle crucial dans la prévention des inondations et l'irrigation des terres agricoles environnantes. Situé près de Ouarzazate, le barrage El Mansour Eddahbi a une capacité de 32 MW. Il est principalement utilisé pour l'irrigation et la production d'énergie, illustrant une gestion intégrée des ressources en eau qui satisfait les besoins énergétiques et agricoles de la région. Nouveaux développements En plus de ces initiatives, le Maroc explore également d'autres projets innovants, comme le développement de l'hydrogène vert. Un projet notable est la collaboration entre HDF Energy et Falcon Capital Dakhla pour développer une usine de production d'hydrogène vert de 8 MW dans la région de Dakhla. Ce projet vise à atteindre une capacité de 10 GW en énergie éolienne, 7 GW en énergie photovoltaïque et 8 GW en électrolyseurs, avec un investissement estimé à 2 milliards de dollars pour la première phase . Le pays s'est aussi engagé dans des projets de stockage d'énergie, comme le projet Noor Midelt III, qui combine une capacité solaire de 400 MW avec des solutions de stockage, visant à stabiliser l'approvisionnement en énergie renouvelable et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Grâce à ces initiatives ambitieuses, le Royaume se positionne comme un leader de la transition énergétique en Afrique, contribuant significativement à la lutte contre le changement climatique tout en stimulant le développement économique local. Plein régime sur l'hydrogène vert Le Maroc se positionne comme un acteur clé dans le développement de l'hydrogène vert, un élément essentiel de sa transition énergétique durable. Parmi les initiatives les plus prometteuses figure le projet White Dunes à Dakhla. Ce projet, développé en collaboration avec HDF Energy et Falcon Capital Dakhla, vise à atteindre une capacité de 8 MW en production d'hydrogène vert. L'objectif à long terme est d'installer 10 GW en énergie éolienne, 7 GW en énergie photovoltaïque et 8 GW en électrolyseurs. Avec un investissement initial de 2 milliards de dollars, la construction débutera en 2025, avec une production prévue pour 2028. Par ailleurs, le Maroc a également lancé un système de production d'hydrogène à Benguerir, en partenariat avec l'IRESEN et l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Ce projet comprend une unité d'électrolyse de 20 kW couplée à des panneaux solaires photovoltaïques. Il s'inscrit dans le cadre du projet Power-To-X, qui vise à produire de l'ammoniac vert, du méthanol vert et des carburants verts, tout en explorant des solutions pour la mobilité durable et le stockage de l'électricité renouvelable. Ces projets illustrent l'engagement du Royaume dans l'exploration et la mise en œuvre de technologies innovantes pour une énergie propre et durable, renforçant ainsi sa position de leader dans la transition énergétique en Afrique et dans le monde.