Se faire référencer sur Booking.com n'est pas obligatoire pour les établissements hôteliers. Mais il est tout de même incontournable de le faire… Les grands hôtels touristiques dans le monde sont généralement référencés sur cette plateforme qui leur offre, ce faisant, une énorme visibilité. Pourquoi donc s'en priver chez nous alors que la concurrence avec les pays voisins est féroce ? La Fédération nationale de l'industrie hôtelière (FNIH) a récemment envoyé une lettre à la ministre du Tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire. Ce qui agace, c'est que Booking.com oblige les professionnels du secteur à payer toutes les commissions en devises, alors qu'elles étaient payées en dirhams. Le site de réservation prélève également une commission comprise entre 17 et 23% sur chaque nuitée. Mais il apporte un nombre de clients important, qui réservent via sa plateforme, mais aussi en direct après avoir découvert les images et les prestations de l'établissement via Booking ! Le combat est donc ailleurs, comme expliqué dans l'article des Inspirations ECO (lire p. 6 et 7). Au Maroc, c'est la clause de parité qui devrait inquiéter les hôteliers. Un combat d'ailleurs mené en Europe, depuis un certain temps. De quoi s'agit-il ? En théorie, les hôtels n'ont pas la possibilité de proposer à Booking.com un tarif supérieur à celui qu'ils concèdent ailleurs. C'est sur ce volet que les professionnels pourraient se pencher, tout en proposant des tarifs préférentiels aux locaux, qui, pour leur part, optent souvent pour la Turquie ou l'Espagne. Des destinations qui concurrencent le Maroc tant au niveau du prix que des prestations. Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO