Essentiel de la cote Code rouge sur la place casablancaise. La première séance de la semaine a en effet clôturé sur une tendance globalement baissière des indicateurs. Masi et Madex se sont ainsi érodés respectivement de 0,07% à 8.752,6 points et 0,08% à 7.7117,86 points. Les échanges sur le marché ont totalisé un volume de 45,16 millions de dirhams, dopés essentiellement par Centrale Laitière (13,8MDH) et BMCE Bank ( 10,3 MDH). Ceci étant, la capitalisation globale a atteint quelques 418,7 milliards de DH. Sur le palmarès des valeurs les plus performantes de la journée, c'est Samir qui ouvrait la marche avec une hausse de 5,99%, suivie de près de IB Maroc (+5,95%) et Minière de Touissit (+5,45%). Dans le lot des valeurs baissières, Diac Salaf a perdu 10% hier, devant Fenie Brossette (-6%) puis Disway (-3,06%). IB Maroc s'installe à CasaNearshore IB Maroc et ses filiales s'installent à CasaNearshore. La société confirme ainsi ses ambitions de développement à l'international, qui se concrétisent de facto à travers le déploiement de nouveaux projets en Afrique. «Le groupe IB Maroc est actuellement en pourparlers avancés pour la conclusion d'accords avec des partenaires au Moyen-Orient», soutient le management de la société. Ce développement à l'étranger a conduit IB Maroc à réorganiser l'organigramme de la société, par la création d'une direction internationale, qui sera sous la responsabilité de Philippe Cahez. Les réserves internationales nettes de BAM se maintiennent à 145,2 MMDH Les réserves internationales nettes de la Banque centrale se sont établies à 145,2 milliards de dirhams au cours de la période allant du 28 février au 6 mars 2013. Elles sont restées quasiment stables par rapport à leur niveau enregistré une semaine auparavant. En glissement annuel, le rythme de progression de ces réserves s'est inscrit pour sa part en baisse, pour s'établir à 12,8%, selon les indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib. L'or s'extrait encore de l'ornière, guettant la Chine et les USA Le cours de l'or a augmenté, impacté notamment par les performances de l'emploi américain Les options sur l'or allaient en force lundi 11 mars 2013 s'éloignant encore de leur creux de deux semaines établi lors de la journée de cotation précédente, après qu'il a été estimé que les belles performances de l'emploi américain ne l'étaient pas suffisamment pour faire changer le cap de la réserve fédérale. Sur la section Comex de la Bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour avril se sont échangés à 1.581,2 dollars de l'once en début de séance européenne, grimpant de 0.3%. Ils avaient précédemment culminé à 1.582,3 dollars, leur meilleur cours du jour, avec 0.4% d'augmentation, après avoir plongé vendredi à 1.560,6 dollars, leur valeur la plus faible depuis le 21 février. Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à court terme à 1.554,8 dollars, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à 1.602,2 dollars, leur plafond du 28 février. Les turbulences se sont en effet fait sentir après que le département d'Etat au travail a constaté que l'économie américaine avait employé 236.000 salariés supplémentaires en février, dépassant largement les 160.000 espérés. L'euro se stabilise face au dollar L'euro se stabilisait face au dollar lundi, dans un marché teinté de prudence après la publication d'indicateurs macroéconomiques décevants en Chine et reprenant leur souffle après avoir connu une fin de semaine dernière mouvementée. L'inflation en Chine a atteint en février son plus haut niveau en dix mois, tandis que la croissance de la production industrielle et des ventes au détail a subi un coup de frein, des chiffres de nature à inquiéter les investisseurs sur la vigueur de la deuxième économie mondiale et qui compliquent les efforts de reprise du géant asiatique. Les chiffres de l'inflation chinoise alimentent un sentiment de prudence vis-à-vis des actifs à risque, comme la monnaie unique européenne, car «ils déclenchent des craintes de voir le pays resserrer sa politique monétaire, ce qui risquerait d'impacter la croissance et la demande de la deuxième économie mondiale», commentait Anita Paluch, analyste chez Gekko Markets. Comme l'expliquait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, «la reprise plus faible que prévue de l'activité économique sur fond de hausse des prix pourrait bien rendre plus ardue la stimulation de la croissance entreprise par les autorités chinoises».