Classer les entreprises publiques selon leur rentabilité pour voir ensuite si elles peuvent être destinées à cession, fusion, liquidation ou privatisation. C'est le souhait de Rabbah pour les établissements relevant de son département. Une démarche qui, selon le ministre du Transport, « intervient dans le cadre de la bonne gouvernance et l'optimisation des dépenses stipulées par le Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance des entreprises et établissements publics ». Une étude de la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP) au ministère de l'Economie et des finances, en coordination avec le ministère de l'Equipement et du transport, relève que 18 filiales de ces entreprises publiques, soit 30% du total, sont au cœur du métier des EEP concernés et représentent « réellement un intérêt stratégique pour leur secteur d'activité ».