La Commission ministérielle de pilotage de la réforme des CRI a dressé un bilan annuel qui montre que le taux d'acceptation des dossiers a dépassé 60%. Présidée par le chef de gouvernement, la Commission ministérielle de pilotage chargée de suivre le rendement des Centres régionaux d'investissement (CRI) a tenu sa 4e réunion dans l'objectif de dégager un premier bilan annuel de ces structures, plus d'une année après l'entrée en vigueur des attributions élargies qui leur ont été accordées. En chiffres, le taux d'acceptation des dossiers d'investissement a atteint près de 60%, traduit par l'appui à la création de 20.466 entreprises durant l'année 2020. En plus de la mission de base qui est l'examen des dossiers des investisseurs, le volet de l'accompagnement a focalisé le travail des CRI durant l'année écoulée, avec 18.111 PME et TPE soutenues dans l'étape de démarrage de leurs activités. Les CRI ont également pu accompagner près de 4.000 investisseurs durant l'étape de l'examen et de la concrétisation de l'idée du projet, ainsi que pour la constitution du dossier administratif et son dépôt, précisent les données de la commission de pilotage. Au niveau régional, les commissions régionales unifiées d'investissement ont accéléré la cadence de leurs réunions en 2020, en vue de pouvoir examiner et valider 1.499 projets d'investissement. L'enveloppe globale des projets approuvés pendant l'année 2020 a atteint, quant à elle, 151 MMDH, devant générer environ 153.000 emplois. L'évaluation réalisée a permis aussi de mettre en avant l'impact positif de la simplification des procédures ainsi que du rôle des bureaux d'accueil dans la démystification de l'acte d'investir devant une large frange de porteurs de projets, notamment ceux qui présentent leurs dossiers pour la première fois. L'instance de pilotage devra procéder, cette année, à l'activation de nouveaux mécanismes dans l'objectif d'améliorer le taux d'examen des dossiers, sachant que la moyenne de traitement actuelle est de 20 jours. À souligner que les performances réalisées en 2020 découlent principalement de la nouvelle ingénierie des instances décisionnelles des CRI. Chaque CRI est administré par un conseil d'administration présidé par le wali de la région. Les composantes du conseil d'administration sont l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, l'ANPME, l'ANAPEC, l'OFPPT, l'Agence pour le développement agricole et l'Agence nationale de développement de l'aquaculture pour les régions ayant une façade maritime. La CCG et l'agence urbaine du chef-lieu de la région concernée sont également membres du conseil d'administration, ainsi que les présidents des quatre catégories des chambres professionnelles. Pour assurer une large présence de l'ensemble des acteurs, l'organisation professionnelle des employeurs la plus représentative et tout autre personne indépendante à titre consultatif. Younes Bennajah / Les Inspirations Eco