L'activité des OPCVM accuse le coup au début de ce mois et creuse légèrement son déficit annuel. L'actif net s'est légèrement déprécié au niveau des maturités hebdomadaires et mensuelles. Il s'élève à 227,6 MMDH en date du 5 septembre, en baisse de 1,67% en glissement mensuel, ramenant la baisse à 0,82% depuis le début de l'année. Particulièrement dominé par les obligations à moyen et long termes (50,7%), l'encours net de ces dernières se chiffre à plus de 115,3 MMDH, en hausse de 2,6% par rapport à la même période un an plus tôt. En dépit de leur faible profit, les monétaires se placent au second rang en termes de poids sur ce marché, avec près de 57,4 MMDH, pour près de 25% de l'actif net. Ils sont suivis par les OPCVM Obligations à court terme, lesquels prennent le dessus sur ceux investis en actions. En effet, les fonds obligations à court terme s'accaparent 10,7% des parts, à 24,2 MMDH, contre 20,8 milliards pour les OPCVM actions. Malgré leur risque élevé, ils représentent 9,2% de l'encours, celui-ci correspondant à 2.796 porteurs de parts ou d'actions, particulièrement des personnes physiques résidentes au Maroc (2.307 personnes) et des entreprises marocaines (256 ). Il faut préciser que le choix d'un OPCVM n'est pas toujours aisé. Il se fait essentiellement en fonction de l'objectif de placement de l'investisseur, qui peut privilégier la sécurité ou plutôt le rendement, voire les deux. Pour ce faire, l'épargnant est censé déterminer l'horizon de placement qui fournit une indication sur la catégorie d'OPCVM dans laquelle il s'agit d'investir. Ainsi, pour un placement à très court terme, les gestionnaires de fonds recommandent généralement les monétaires. Ce sera alors un OPCVM obligations, pour un investissement compris entre 1 et 3 ans et un OPCVM actions (ou diversifié) au-delà d'un horizon de placement supérieur à 3 années.