L'activité des OPCVM éponge une partie de sa contreperformance annuelle au début du mois d‘août. L'actif net s'est, en effet, légèrement apprécié au niveau de l'ensemble des maturités (hebdomadaire, mensuelle et annuelle). Il s'élève à 228,62 MMDH en date du 3 août, en hausse de 0,14% en glissement mensuel mais reste néanmoins en légère baisse de 0,37% depuis le début de l'année. Particulièrement dominé par les obligations à moyen et long termes (50%), l'encours net de ces dernières se chiffre à plus de 115 MMDH, en hausse de 2,3% par rapport à la même période un an plus tôt. En dépit de leur faible profit, les monétaires se placent au second rang en termes de poids sur ce marché avec près de 55,5 MMDH, pour près de 25% de l'actif net. Ils sont suivis par les OPCVM obligations à court terme, lesquels prennent le dessus sur ceux investis en actions. En effet, les fonds Obligations à court terme s'accaparent 11,6% des parts, à 26,5 MMDH, contre 21,6 MMDH pour les OPCVM actions. Malgré leur risque élevé, ils représentent 9,4% de l'encours, celui-ci correspondant à 2.811 porteurs de parts ou d'actions, particulièrement des personnes physiques résidentes au Maroc (2.314 personnes) et des entreprises marocaines (254 personnes). Il faut préciser que le choix d'un OPCVM n'est pas toujours aisé. Il se fait essentiellement en fonction de l'objectif de placement de l'investisseur qui peut privilégier la sécurité, ou plutôt le rendement, voire les deux. Pour ce faire, l'épargnant est censé déterminer l'horizon de placement qui fournit une indication sur la catégorie d'OPCVM dans laquelle il s'agit d'investir. Ainsi, pour un placement à très court terme, les gestionnaires de fonds recommandent généralement les monétaires. Ce sera alors un OPCVM obligations, pour un investissement compris entre 1 et 3 ans, et un OPCVM actions (ou diversifié) au-delà d'un horizon de placement supérieur à 3 années.