Le ministère de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le conseil économique, social et environnemental (CESE) ont signé, mercredi à Rabat, une convention-cadre de partenariat visant à développer les échanges d'expériences et de données et à tirer mutuellement profit des études dans les domaines économiques, sociaux, environnementaux et d'intérêt commun. En vertu de cette convention, signée par le ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, le ministre délégué chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Driss Ouaouicha, le président du CESE, Ahmed Reda Chami et le président de la Conférence des présidents d'universités (CPU), Azzeddine El Midaoui, la coopération entre les parties portera sur la mobilisation du potentiel scientifique et professionnel des universités marocaines et du CESE, dans la réalisation de programmes et projets d'études et de recherche conjoints sur des questions relevant de la compétence du Conseil. Cette convention entend, également, appuyer la recherche scientifique universitaire sur les questions économiques, sociales et environnementales que le Conseil place parmi ses priorités, de même que les étudier en coordination avec les centres, laboratoires et unités de recherche spécialisés au sein des différentes institutions universitaires, et ce selon des programmes de mise en œuvre spécifiques. La convention prévoit aussi d'encourager le partage d'expériences entre le Conseil et les universités marocaines, via le recours mutuel aux expertises et ressources scientifiques, professionnelles et associatives dont elles disposent, selon des mécanismes spécifiques convenus entre les parties. Par ailleurs, cette convention comprend un ensemble de mesures ayant trait à la communication, l'échange de données, d'informations pour développer le corpus documentaire, ainsi qu'à la mise en œuvre de l'accord. Intervenant à cette occasion, M. Amzazi a indiqué que cette convention vise à mettre à profit les énergies scientifiques et professionnelles des universités marocaines, pour la mise en œuvre de programmes et projets conjoints d'études et recherches portant sur les questions économiques, sociales et environnementales. Le responsable gouvernemental a estimé que cette convention-cadre sera une occasion pour le conseil et le ministère de mettre en place des programmes à même de définir des mécanismes pour le partage d'expériences et l'élaboration de sujets d'études et de recherches. Selon lui, il s'agit d'une opportunité pour motiver et encourager davantage les chercheurs, professeurs et doctorants à s'intéresser aux questions économiques, sociales et environnementales. Pour sa part, M. Chami a affirmé que cette convention illustre les volontés mutuelles et les objectifs communs que le Conseil aspire à atteindre, soulignant que conformément à sa nouvelle vision stratégique, le CESE considère les universités en tant que partenaire fondamental dans ses missions de conseil auprès du gouvernement, du parlement et des pouvoirs publics. Il estime que l'université est un maillon essentiel de la chaîne de valeur que le conseil vise à établir en coopération avec ses partenaires institutionnels, la communauté scientifique, la société civile et toutes les parties prenantes, à même de mettre les connaissances et expériences marocaines au centre du processus décisionnel économique, social et environnemental au Maroc. A cet effet, il a noté que cet accord vise à mobiliser l'intelligence collective des compétences académiques et scientifiques de l'université marocaine. De son côté, M. Ouaouicha a relevé que cette convention mettra en place un cadre de partenariat et de coopération pour la recherche de sujets d'intérêt commun, notamment dans les domaines de l'économie, des études sociales, des questions environnementales et des études africaines. Le ministre délégué a ajouté qu'elle ouvrirait au CESE la possibilité de bénéficier de l'expérience et de l'expertise des universités marocaines dans leurs globalités, poursuivant qu'elle permettrait également à l'université et au ministère de bénéficier des publications du Conseil et de la richesse de ses propositions.