Lap-top sur les genoux, tablettes entre les mains ou smartphones au bout des doigts... Non, non, nous ne sommes pas dans une salle d'attente ni dans un salon technologique, mais à la deuxième édition de la conférence Social Media Impact (SMI 2012) qui s'est ouverte ce jeudi à Marrakech. Depuis 10h du matin donc, les nombreux intervenants et participants – d'une vingtaine de pays – échangent leurs expériences et points de vue sur les «Nouvelles meilleures pratiques» relatives aux médias sociaux. Incontournables, ces outils de socialisation sont au cœur de l'intérêt des entrepreneurs marocains, mais également étrangers, qui s'interrogent aujourd'hui sur «la meilleure manière d'y être». Premier constat : Ecouter. La toile vous parle, à vous de tendre l'oreille, insistent les experts. En effet, avant de se jeter à l'eau, les premières interventions s'accordent à dire qu'il est avant tout important de savoir ce qui se dit de vous (entreprise) sur la toile et pour cause : «On ne décide pas de ne pas être sur les médias sociaux, ce sont les internautes qui le font pour vous» affirme Frédéric Cavazza, expert en médias sociaux (France). Ce n'est qu'après cela que l'on peut commencer à «répondre» et «interagir» avec la communauté. À ce niveau là, encore une fois, les intervenants s'accordent à dire qu'il est important de «former des compétences dédiées» au sein de l'entreprise. Selon Cavazza, «l'investissement le plus important est dans l'humain en interne» et Cédric Deniaud de renchérir, «il est important que la personne qui parle de votre entreprise soit au cœur de celle-ci et en connaisse l'esprit et l'identité». On l'aura compris, la gestion des médias sociaux n'est pas une affaire de sous-traitance. Néanmoins, «chaque entreprise est un cas à part entière», précise Deniaud. Aussi, il n'y a pas de modèle idéal, mais uniquement des pratiques qui correspondent (ou pas) aux besoins de chaque entreprise. À ce niveau, les experts insistent sur l'importance de définir les objectifs de la marque : «Pourquoi être sur les médias sociaux ?». De l'avis de Cavazza, la meilleure manière de répondre à cette question est de se projeter sur la présence idéale dans les médias sociaux. À suivre...