Que neni. Le ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, n'est pas près de lâcher du leste sur la question de la suspension temporaire de la circulaire du 3 septembre 2008. Dans une sortie médiatique, en fin de semaine dernière, El Ouafa a ainsi a suspension de la circulaire intervient suite à une enquête menée par le ministère de l'Education nationale et qui a relevé certaines pratiques au niveau des établissements de l'enseignement privé portant atteinte à l'école publique marocaine. La circulaire de base, rappelons-le, autorisant les cadres du corps enseignant à donner des heures supplémentaires dans les établissements d'enseignement scolaire privé. L'enseignement privé, qui fait partie intégrante du système d'éducation marocain, ne doit en aucun cas porter atteinte à l'école publique qui accueille cette année plus de 6.672.000 élèves, contre 726.483 élèves poursuivant leurs études dans les établissements d'enseignement privé, a souligné le ministre. Par ailleurs, El Oufa a affirmé que les changements dans la répartition du temps scolaire en milieu urbain est «dans intérêt de l'enseignant, de l'élève et des familles», ajoutant dans le même sens qu'en milieu rural, le temps scolaire sera réparti suivant les conditions climatiques et géographiques, la distance entre l'école et les lieux de résidence des élèves et la disponibilité des classes. Cette sortie était aussi l'occasion pour le ministre istiqlalien de souligner qu'en matière de promotion de l'enseignement de la langue amazighe, son département, en partenariat avec l'Institut Royal de la culture amazighe, a veillé à la formation de 5.000 enseignants et 300 inspecteurs, ce qui contribuera à porter le nombre des élèves apprenant la langue amazighe de 500.000 à un million, à partir de l'année en cours. Et d'ajouter que le manuel d'enseignement de l'amazigh est disponible dans les librairies et que son département est déterminé à appliquer les dispositions de la nouvelle Constitution en la matière.