Le long-métrage à succès «Mort à vendre» de Faouzi Bensaïdi ouvrira la 2e édition du Printemps du cinéma arabe, prévue du 28 au 30 septembre à Paris, nous apprennent les organisateurs de ce rendez-vous cinématographique dédié aux révolutions arabes et où le cinéma marocain est à l'honneur avec quatre autres films. Il s'agit de «Salam Ghourba» de Lamia Alami, «Zahra» de Houda Lakhdar, «Le thé ou l'électricité» de Jérôme Le Maire et «The Curse» (La malédiction) de Fyzal Boulifa. La projection de ces films viendra enrichir une programmation «riche en émotion et en découvertes» avec pas moins d'une trentaine de fictions, d'animations et de documentaires récents en provenance du monde arabe, notamment d'Egypte, des Emirats arabes unis, de l'Irak, la Jordanie, le Liban, la Palestine, la Tunisie, la Syrie, l'Algérie, en plus du Maroc. La projection de ces œuvres qui aura lieu au cinéma «La Clef», sera suivie de débats avec les réalisateurs invités à cette occasion. Il est à rappeler que la 1re édition de ce Printemps du cinéma arabe initié par l'Association du cinéma euro-arabe a porté sur des bouleversements dans le monde arabe. La programmation 2012, par contre, «se veut le reflet d'un cinéma audacieux qui se cherche au-delà des révolutions et de tout ce qu'elles ont généré». Cette association a pour but de développer le secteur cinématographique et audiovisuel euro-méditerranéen et euro-arabe grâce à la coopération entre les opérateurs publics et privés ainsi que la promotion du transfert de technologies et de savoir-faire entre les deux rives de la Méditerranée. Parmi ses buts figure aussi le développement de la formation des nouvelles générations de cinéastes et de vidéastes à travers l'organisation d'ateliers de formation aux différents métiers liés au cinéma, à l'audiovisuel et au multimédia.