Les travaux de construction du stade Hassan II s'achèveront en 2027, assure Lekjaâ    Saisie de près de 7 000 comprimés psychotropes à Marrakech, un pharmacien parmi les interpellés    Port d'Agadir : inauguration du navire de recherche Al Hassan Al Marrakchi    Les prévisions du vendredi 7 février    Tunisie: Sami Trabelsi nouvel entraîneur des Aigles de Carthage    Angleterre / League Cup: Liverpool rejoint Newcastle en finale    Sidi Bennour - Accidents de chasse : réglementation, responsabilités et recours pour les victimes, selon maître Jilali Fajjar, du barreau des avocats d'El Jadida    Lekjaa: Le Complexe sportif Mohammed V rouvrira fin mars, «au plus tard»    Le FC Barcelone envisage un éventuel retour d'Adam Aznou    Le président Paul Kagame reçoit Nasser Bourita, «porteur d'un message» du Souverain    Délimitation des périmètres de protection autour des installations de captage d'eau pour l'alimentation publique : un projet de décret adopté    Immigration irrégulière : Le Maroc bloque plus de 78.000 migrants en 2024    La députée européenne Sarah Knafo : L'Algérie coûte à la France plus de 9 milliards d'euros par an    Maroc : un plan multiaxial pour endiguer la propagation de la rougeole    La FM5 pour la Solidarité déploie une importante campagne médico-chirurgicale à Tan Tan    Marrakech: Saisie de 6.934 comprimés psychotropes, un pharmacien interpellé    Moudawana : Mémorandum pour une loi équitable pour toute la famille    Cheb Khaled, la star mondiale du raï, choisit de s'établir définitivement avec sa famille à Tanger    Dar Jamaï, musée national de la musique à Meknès, dévoile l'éclat du métal    Télévision : On connait la grille des programmes «Ramadan Al Oula»    Le trafic portuaire global en hausse de 15,2 % en 2024    Moroccan kickboxer Badr Hari released after alleged assault on ex-wife in Amsterdam    HCP/ACAPS : signature d'une convention de coopération pour un meilleur partage de données et d'expertise    Mohamed Tsouli Mdidech : Une vie, une mémoire, un héritage    Droit de grève : un projet de loi qui "passe" en travers de la gorge    Economie bleue: L'IMIS met en lumière le formidable potentiel de Dakhla    Maroc : un record historique de 1,2 million de touristes en janvier 2025    Golf : Signature à Rabat d'une convention de coopération entre la FRMG et l'AMAD    Espagne. Coupe du Roi: Le Real difficilement en demi-finale    L'essentiel de l'enquête trimestrielle de BAM au T4-2024    Le nexus eau, énergie et alimentation, essentiel pour la transition vers la durabilité    Edito. L'IS version 2025    Droit de grève : nouveautés et amendements de fond    Le chef de la diplomatie irakienne en visite de travail au Maroc    Rétro-Verso : Mandela et le Maroc, une alliance historique au-delà des ingratitudes    Israël : La visite d'une ministre au Maroc fait polémique    Défense : Des experts israéliens se rendent au Maroc    Nouvel échange de prisonniers entre Moscou et Kiev    Loi sur la grève : le bras de fer se durcit entre gouvernement et syndicats    Parlement : Le projet de loi sur l'organisation judiciaire adopté à l'unanimité    Rabat : Ouverture de la réunion des présidents des Parlements des Etats africains atlantiques    Lancement de l'année culturelle marocaine en Suède    Revue de presse de ce jeudi 6 février 2025    Gaza : La Maison Blanche tempère les propos de Trump    Un membre du Congrès américain fait pression sur Kaïs Saïed et propose une loi pour sanctionner son régime    ComediaBlanca Festival : Une 2e édition encore plus ambitieuse, lancement des BlindPass    FLAM 2025 : Une belle célébration des littératures africaines contemporaines    Le projet de loi relatif à la protection du patrimoine porté par Mehdi Bensaïd adopté par les députés    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Partie difficile pour El Ouardi
Publié dans Les ECO le 14 - 09 - 2012

El Hossein El Ouardi réussira-t-il à établir une charte du médicament en décembre prochain ? Rien n'est moins sûr à l'heure où le gouvernement valide (hier jeudi) la structure et le fonctionnement de la commission nationale de la pharmacopée. Au sein de la commission consultative du médicament et des produits de santé, créée en juillet dernier, les conflits d'intérêt se poursuivent entre les différentes parties autour de la table des négociations. «Entre les multinationales, les industriels et les pharmaciens, les intérêts ne convergent pas», assure une source prenant part aux discussions. «Il faut que chaque partie fasse des concessions si nous voulons réaliser des avancées», ajoute-t-elle. Les discussions progressent à une allure d'escargot, surtout depuis le retrait en août, des pharmaciens. «Le retour des entités représentatives des pharmaciens est nécessaire pour parvenir à une solution, car il n'y aura pas d'avancées sans l'implication de tous les acteurs concernés». La Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc (FNSPM) a encore du mal à digérer l'accord signé entre le ministère de tutelle et certaines associations sur la baisse des prix de certains médicaments. La FNSPM dénonce un accord négocié en «coulisses» et conclu avant même la première réunion de la commission consultative du médicament et des produits de santé. Pis encore, l'absence de mesures d'accompagnement suite à cette décision, constitue aux yeux des pharmaciens, un arrêt de mort des officines, d'autant plus que, ont-ils rappelé, la situation des pharmacies risque de s'aggraver vu les baisses importantes prévues, qui sont de l'ordre de 20 à 60%.
Exporter le générique ?
Bien qu'elle n'ait pas encore décidé de suivre le pas de la FNSPM, l'Association marocaine des médicaments génériques (AMMG) commence de son côté à hausser le ton. Son président, Mohamed Houbachi, «dénonce l'absence d'une réelle politique de promotion et d'encouragement pour la délivrance des médicaments génériques». Si les précédents gouvernements s'étaient contentés de «mesurettes», Houbachi constate que celui actuel «ne fait rien, alors que des mesures d'urgence s'imposent». Le taux de pénétration du générique se situe actuellement à 28%. À l'AMMG, on souhaite le porter à 68%. Selon les calculs de Mohamed Houbachi, cela permettrait au ministère de la Santé de faire des économies de l'ordre de 2 MMDH par an et de régler l'équation de la baisse des prix des médicaments. Pour les exploitants des médicaments génériques, c'est aussi le moment de faire profiter l'industrie marocaine de l'apport du générique. «Promouvoir les médicaments génériques permettra non seulement de baisser les prix, mais aussi de créer des emplois et favoriser l'export». Les professionnels souhaitent représenter une part importante dans les échanges commerciaux du Maroc avec ses partenaires, notamment avec les pays d'Afrique Subsaharienne. Ces propositions, sont loin de faire l'unanimité au sein de la commission consultative du médicament et des produits de santé. À commencer par les pharmaciens, qui préfèrent commercialiser le princeps, car plus rentable. C'est dire qu'El Ouardi a du pain sur la planche et qu'il devra faire preuve de beaucoup de diplomatie pour obtenir des concessions de la part des différentes parties.
Sous la pression des députés
La rentrée parlementaire d'octobre risque d'être très dure pour le ministre de la Santé qui est déjà sous la pression des députés. Non seulement l'opposition pose de sérieuses réserves sur les délais des baisses des prix des médicaments, mais la rupture des stocks des officines, attendue dans 3 mois, tout comme les pourparlers entre les professionnels qui n'avancent pas sont autant d'obstacles qui se dressent devant le département de tutelle. La fin des concertations régionales ouvertes sur la question a confirmé que les médecins et pharmaciens n'ont pas encore fini de se jeter la responsabilité sur les vices du circuit de commercialisation des médicaments, alors que des projets de circulaires sont déjà prêts. Les questions relatives aux marges dégagées par les officines et le droit de substitution qui leur sera accordé pour la vente des génériques nécessitent donc que l'Etat tranche avant la rupture des stocks actuels prévue en décembre 2012. Entre temps, la mise à jour des cahiers des charges des fournisseurs en médicaments est entamée dans l'objectif de compenser la faiblesse de l'offre par l'activation des solutions alternatives qui ont été décidées.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.