Après Facebook, Twitter, LinkedIn, probablement même Viadeo, c'est désormais au tour de Google de démontrer son efficacité marketing. En fait, ce n'est pas véritablement le géant du Web qui s'inquiète pour sa présence dans les médiaplanning des annonceurs, mais il s'agit plus précisément de son réseau social, Google+, qui lui est encore bien moins populaire que les réseaux précités. D'où la question suivante : en quoi est-ce utile d'être présent sur ce réseau ? Une seule réponse: Google. L'un des principaux enjeux du Net est d'être bien référencé sur les moteurs de recherche et Google arrive bien sûr en tête de liste. À ce niveau, le réseau social du monstre sacré de la Silicon Valley est un outil à ne pas négliger. Pourquoi Google+ ? Avec plus de 90 millions d'utilisateurs, Google+ jouit d'une influence croissante sur la recherche s'imposant ainsi comme un acteur clé dans l'écosystème du marketing. Son modèle quasi-hybride entre un Facebook amélioré, un Twitter simplifié et un LinkedIn plus large, fait de Google+ une ressource à part entière à plusieurs niveaux. Le premier point étant qu'en créant une page sur la plateforme, l'entreprise peut déjà se situer auprès de ses potentiels prospects en tant que «structure locale ou internationale», «produit ou marque», «entreprise, institution ou organisation» active dans le secteur des services, de l'industrie, des télécoms ou autres... Ce qui, vous l'aurez compris, facilite non seulement la recherche par «centre d'intérêt» au niveau du réseau mais également sur le Net, autrement dit sur Google. C'est d'autant plus intéressant qu'à mesure que Google améliore son algorithme de recherche et de référencement, ce sont généralement ses «clients et usagers» qui en profitent en avant-première. Un référencement qui s'exprime dans les deux sens, puisque le moteur de recherche développe également son mode de «profilage» des utilisateurs. Autrement dit, de la même manière qu'il est possible de mener une campagne Web sur Facebook en ciblant uniquement les internautes marocains, féminins, âgés de 25 à 30 ans par exemple, fan de la page de Facebook/LesEchos.ma, car correspondant à un certain type de «personnalité», il est aujourd'hui possible de mieux profiler encore sa cible marketing. Petit indice sur le «comment ?», ou plus exactement l'un des moyens utilisés par le groupe, l'icône «+1» qui apparaît de plus en plus sur la Toile. Un peu à la manière de l'icône «Tweet» du site de micro-blogging, ces liens permettent de «partager» les sites, articles ou pages Web visités et généralement «appréciés». L'avantage pour les annonceurs, c'est que le partage n'est pas uniquement communiqué à la communauté liée à l'internaute. En effet, à bien regarder dans les recherches Google, plusieurs sites comptent aujourd'hui un certain nombre de «+1», sorte de mention garantissant la qualité ou la pertinence du contenu avant même que l'internaute n'accède à la page. Fonctionnant comme un véritable cercle vertueux, cette petite icône dans le coin est une source de trafic majeure. Selon certains observateurs, «les sites Web qui utilisent le bouton +1 de Google+ augmentent 3,5 fois plus leur trafic». Par ailleurs, cela accorde également à l'annonceur une visibilité sur le nombre de votes (+1) que lui ont accordés les internautes, ce qui permet à ces derniers de budgétiser leur trafic et leur travail de référencement. Quelques conseils Néanmoins, prudence oblige, comme tous les réseaux sociaux, Google+ est une plateforme vivante et surtout animée, sans contenu, aucune chance d'obtenir un quelconque résultat probant. À ce titre, les geeks du marketing recommandent quelques pratiques essentielles pour «optimiser sa présence commerciale sur Google +». D'abord, les photos permettent d'avoir une idée rapide de la qualité du produit/service que l'annonce propose, plus professionnel que Facebook et plus adapté techniquement que LinkedIn, ce volet n'est pas à négliger. Second point à prendre en compte, les liens recommandés. S'il est toujours important de remplir toutes les cases, il est également primordial de démontrer son rôle de prescripteur dans son domaine d'activité. Partager des liens d'articles, de blogs ou de vidéos d'experts est recommandé, afin de garder une place dans la Toile. L'inverse est également conseillé. Avoir une page Google+ doit être communiqué sur l'ensemble des médias sur lesquels l'annonceur a tendance à communiquer habituellement. C'est généralement ce que font certaines campagnes en renvoyant vers la page Facebook pour suivre les étapes d'un concours ou autre... là il est plutôt question de suivre l'actualité de l'entreprise. sophia akhmisse