A en juger les chiffres présentés par Bank Al Maghrib, les crédits bénéficiant aux ménages ont observé à fin 2011 une hausse de 8,4 contre 9,2% en 2010. Ce qui représente un volume d'encours de 234 MMDH. Rapporté au Produit intérieur brut (PIB), l'encours de la dette bancaire des ménages s'est établi à 29%, soit une hausse d'un point par rapport à 2010, précise la Banque centrale. Celle-ci relève, par ailleurs, que le crédit à l'habitat continue de constituer la principale composante de l'endettement bancaire des ménages, soit 61%. Les crédits destinés à la promotion immobilière ont enregistré, quant à eux, une hausse plus marquée par rapport à 2010, estimée à 7,4 contre 2,2%. Par contre, au cours de l'année 2011, les sociétés de crédit à la consommation ont distribué moins de crédits, soit près de 14 MMDH de crédits nouveaux, ce qui constitue une baisse de 5,5%. Dans le détail, la ventilation du nombre de dossiers de crédit, selon la catégorie socioprofessionnelle, montre que les salariés et les fonctionnaires demeurent la population la plus endettée avec des parts respectives de 36 et 42%. Sans grande surprise, la répartition selon le lieu de résidence fait ressortir que les régions de Casablanca et de Rabat concentrent près de 44% des dossiers de crédit. Plus de détails dans notre édition des Echos quotidien de demain.