En ces temps de confinement, le cinéma et la télévision s'avèrent être des échappatoires nécessaires. Nouvelles séries ou séries cultes à rattraper, voici le mémo de ce qu'il ne faut surtout pas rater pendant la quarantaine. Entre Netflix, les plateformes streaming, la télévision, tous les moyens sont bons pour rattraper son retard en termes de films ou de séries ou bien découvrir les nouveautés qui continuent de tomber en temps de confinement. Si les chaînes françaises ont opté pour un retour aux films de Noël, Internet offre un plus large choix. Freud (Autriche/Allemagne) La plateforme propose une série sur le père de la psychanalyse à travers les yeux et le regard du réalisateur autrichien en vogue : Marvin Kren. La série revient sur les débuts de Freud, encore inconnu à Vienne, qui essaye de se faire un nom avec ses théories pour le moins «saugrenues» pour l'époque. Entre hypnose et séances de psychanalyse pas très catholiques, le jeune neurologue était en avance sur son temps, donc incompris de la majorité. Une série méticuleusement mise en scène avec des acteurs excellents comme Robert Finster, Ella Rumpf et Georg Friedrich. Par contre, l'histoire est pour le moins déconcertante. En effet, il y a peu de psychanalyse et trop de meurtres. La série est une sorte de Sherlock où Watson serait médium. Une série noire où l'on perd le fil souvent et qui s'éloigne des recherches de Freud puisque ce dernier devient enquêteur. Une série qui se regarde néanmoins pour découvrir où l'intrigue souhaite nous mener. Elite (Espagne) La saison 3 vient d'être lancée sur Netlfix il y a quelques jours et déjà les nombreux fans se sont rués sur les épisodes. Série à succès qui a su profiter du tourbillon Casa de Papel (puisque une partie du casting joue dans la série), Elite plonge dans les méandres d'un lycée privée espagnol où les riches narguent les pauvres (les quelques boursiers parachutés dans ce monde de brutes). Toujours en mode flashbacks, la saison commence par un crime non élucidé où tout le monde est présumé coupable. Entre suspense, romances, trahisons, mensonges, coups bas, les élèves du lycée tantôt amis, tantôt ennemis, parfois même les deux à la fois, embarquent dans leur univers. Pour certains, il s'agit d'une série d'ados, pour d'autres, il y a plus. Une série intéressante dans la justesse du jeu et de l'émotion. Les acteurs sont convaincants mais les situations et les rebondissements sont souvent trop tirés par les cheveux. Une bonne série pour oublier le confinement. Unorthodox (Allemagne) La série raconte la fuite d'une jeune femme qui quitte une communauté extrémiste de juifs orthodoxes de New York pour Berlin. Créée par Anna Winger et Alexa Karolinski, la série s'inspire de faits réels et devait être l'évènement du Festival Séries Mania, annulé à cause du Coronavirus. Une série à la fois mystérieuse et envoûtante que l'on ne peut s'empêcher de suivre tant les flashbacks et les moments en temps réels sont croustillants. Les premières minutes du pilote plantent le décor d'emblée. Esther Shapiro (Shira Haas) est marié à un homme qui répond au nom de Esty et dont elle ne semble pas être proche. Esther profite d'une panne d'électricité pour sauter dans un taxi : cap JFK pour un vol à destination de Berlin. Une ville où elle rencontre une bande de musiciens d'un conservatoire. Une mini série bouleversante où une femme se questionne sur ses convictions et retrouve un semblant de dignité et de féminité. The Windsors Dans un tout autre genre, The Windsors est une série comique qui parodie la famille royale britannique. Hilarante, cette série est un bon moyen d'oublier le confinement le temps de se plonger dans des situations aussi surréalistes qu'absurdes qui soulignent les traits de caractère de chaque membre de la famille royale. Si The Crown retrace la vie de la Reine Elisabeth, The Windsors est centré sur les enfants de Diana et leur père. Ainsi, c'est le Prince Charles et Camilla qui sont au cœur de l'énigme avec le Prince William et Kate Middelton, couple parfait quelque peu troublé par un Harry souvent en dehors des réalités, une Pipa Middelton jalouse de sa sœur ou des cousines aussi bêtes que pas du tout méchantes. Un tourbillon de folie bien écrit et bien pensé porté par des acteurs d'une belle justesse comme le talentueux Hugh Skinner ou Richard Goulding en William et Harry que tout oppose sans oublier Louise Ford et Morgana Robinson en sœurs Middelton convaincantes et convaincues.