Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit soutenir la décision de reporter à l'année prochaine la 26ème Conférence des Nations-Unies sur le Climat (COP26), qui était prévue en novembre à Glasgow (Ecosse), affirmant que l'impératif d'éradiquer la pandémie de COVID-19 et la protection des vies humaines sont « la priorité première ». « Alors que des centaines de milliers de personnes tombent gravement malades et que beaucoup meurent du COVID-19, l'impératif d'éradiquer le virus et de sauver des vies est notre priorité première », a assuré le chef de l'ONU. Guterres estime également que la crise mondiale du coronavirus « renforce l'importance de la science et des preuves pour éclairer les politiques et les prises de décision des gouvernements », a indiqué son porte-parole dans un communiqué. « La science montre clairement que le comportement humain modifie la capacité de régulation du système terrestre, ayant un impact sur la vie et les moyens de subsistance, de notre santé à notre économie mondiale », a-t-il noté. Cette crise humaine dramatique est également un exemple de la vulnérabilité des pays, des sociétés et des économies aux menaces existentielles, a estimé le Secrétaire général, soulignant que les pays doivent travailler pour protéger la santé des personnes et que « la planète n'a jamais été aussi menacée ». Le chef de l'ONU a également plaidé pour la poursuite des efforts visant à accroître l'ambition et l'action contre le changement climatique. « La science du climat n'a pas changé, les émissions sont maintenant à un niveau record et les impacts se multiplient et aggraveront les défis socio-économiques que cette crise va intensifier », a-t-il rappelé. La solidarité et une plus grande ambition sont plus que jamais nécessaires pour passer à une économie durable et résiliente à faible émission de carbone qui limite le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius, a affirmé Guterres.