«Le Maroc nous donne l'exemple d'un pays qui a compris l'importance d'investir dans les énergies propres, dont les énormes avantages en termes économiques, mais aussi en termes de préservation de l'environnement, ne sont plus à démontrer». C'est ce qu'a déclaré Bertrand Piccard, cofondateur du projet Solar Impulse ce matin aux médias, quelques minutes avant le décollage de l'appareil de l'aéroport de Madrid. Le pilote de l'avion solaire qui a pris son envol à 5h30 du matin pour atterrir à Rabat après 23h a salué dans ce contexte la mise en place par le Maroc d'un plan solaire mené par l'Agence marocaine de l'énergie solaire à travers la construction dans la région de Ouarzazate, de cinq parcs solaires d'une capacité de 2.000 mégawatts. Une performance, ajoute-t-il, qui permettra au Maroc de réduire ses émissions de CO2 de 3,7 millions de tonnes. Ce vol expérimental constitue, pour les organisateurs, «une véritable prouesse non seulement sur les plans de la distance et de l'itinéraire, mais également sur le plan symbolique, du fait de sa destination finale, le Maroc, qui abritera la plus grande centrale solaire du monde d'ici à 2020».