Favoriser l'échange d'informations sur les défis de l'énergie dans les pays méditerranéens. C'est l'un des principaux objectifs du mémorandum d'entente signé le 15 mai à Marrakech, à l'occasion de la 5e conférence sur les énergies renouvelables dans la région MENA (MENAREC 5). L'accord scellé, entre le secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée (UpM) et l'Observatoire méditerranéen de l'énergie (OME), s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan solaire méditerranéen (PSM). A noter que l'OME est le think tank de référence concernant les données et les perspectives énergétiques en Méditerranée. Les deux parties seront donc liées en termes d'information, mais également pour l'organisation d'événements. Au programme aussi, un projet d'initiation de formation, visant à développer les compétences des pays du sud et de l'est de la Méditerranée en matière d'énergies renouvelables. S'exprimant à cette occasion, Fathallah Sijilmassi, SG de l'UpM, s'est dit convaincu que «la coopération entre l'UpM et l'OME est une étape-clé de la mise en œuvre du Plan solaire méditerranéen». A ce titre, Sijilmassi a relevé que le recours aux énergies renouvelables n'est pas un luxe mais une nécessité incontournable pour la Méditerranée. Pour sa part, Pedro Moraleda, DG de l'OME, a mis l'accent sur la croissance importante attendue de la demande en électricité dans les pays sud-méditerranéens, en raison de l'évolution démographique, du développement socioéconomique et de l'urbanisation galopante. Selon lui, «faire face à cette demande, tout en minimisant l'impact sur l'environnement, nécessitera un effort très important dans le domaine de l'efficacité énergétique et du déploiement des sources d'énergie renouvelables».