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«Je crois en la démocratie de la musique»
Publié dans Les ECO le 20 - 04 - 2012


Hamid El HadrI
Artiste-compositeur
Les Echos quotidien : Un mois après le lancement de votre album «Houyam», quels échos avez-vous recueillis auprès du public ?
Hamid El Hadri : J'ai reçu de très bons échos... Le public a apprécié le style de l'album qui est marocain, mais avec des influences occidentales. Sur les points de vente où nous avons distribué l'album, nous avons remarqué qu'il a connu un certain succès.
Sinon, je continue toujours ma campagne de communication en organisant des show cases dans plusieurs villes marocaines. Cet album a nécessité deux années de préparation, vu que j'ai voulu prendre mon temps pour choisir les paroles et les compositions des onze tubes de l'opus. Cela sans oublier que les arrangements ont été faits en France, ce qui explique mes allers-retours à Paris pour tout finaliser. Bref, cet album est le fruit d'un travail de longue haleine.
Pourquoi avoir choisi de donner une touche internationale à votre album en interprétant des tubes en arabe, en français et en espagnol ?
Comme je vous ai expliqué, mon album est inspiré de rythmes marocains, mais influencé par les sonorités occidentales. Ce choix n'est pas anodin, dans la mesure où je vise à faire découvrir au public étranger la richesse de notre patrimoine musical et à m'exporter par la suite à l'étranger. Sinon, le fait que je sois originaire de la ville de Chaouen y est pour quelque chose. C'est une ville où la tolérance entre les cultures et le mélange arabo-andalou est omniprésente. Les thèmes évoqués dans mes chansons sont également inspirés par Chaouen, notamment l'amour de la patrie et celui de la mère.
Vous faisiez partie de la formation musicale Al'ma avant de décider de vous lancer en solo. Pourquoi avoir pris cette décision à ce moment bien précis ?
Al'ma reste l'une des étapes les plus importantes dans mon parcours. Notre premier album sorti en 2008 a été bien accueilli par le public et les critiques, ce qui nous a encouragé à nous produire dans différentes régions du royaume. Toutefois, je ne pouvais pas mettre en place ma vision des choses, dans la mesure où nous ne pouvions pas prendre une décision rapidement, ce qui retardait notre travail. Cela dit, je suis toujours en contact avec les autres membres de la formation, qui, chacun de leur côté, ont décidé de commencer une carrière en solo. D'ailleurs, je suis toujours président de l'association Al'ma, qui a pour objectif de promouvoir l'art et la culture dans la région de Chefchaouen. Il est vrai que nous n'avons pas de projets pour le moment, mais j'espère que l'on aura l'occasion de nous rencontrer bientôt autour d'un projet artistique.
Vous lancer en solo vous garantit aussi de la célébrité...
Je n'ai jamais cherché la célébrité, c'est la musique qui m'intéresse. En 2007, et après avoir participé à «Star Academy Maghreb», j'ai décidé de créer un groupe musical au lieu de me lancer en solo. Ce sont deux expériences différentes. Faire partie d'une formation musicale est vraiment très enrichissant, mais, à mon sens, il faut au bout d'un certain moment tenter de voler de ses propres ailes.
Vous avez adopté une stratégie de communication agressive pour lancer votre album, en faisant appel à des spécialistes en la matière, ce qui très rare dans notre paysage artistique. Comment vous est venue l'idée de mettre en place cette stratégie ?
Pour moi, la promotion est aussi importante que la production de l'album. Il faut communiquer, aller à la rencontre des médias et du public, si l'on veut faire connaître son travail. J'ai passé deux années à préparer cet album qui répond aux critères professionnels et qui transmet des messages universels. Cela serait donc dommage de ne pas le promouvoir auprès du public. Bref, la communication est très importante pour pouvoir atteindre un large public. Sinon, et après avoir animé la semaine dernière un show case au Virgin de Marrakech, nous prévoyons de récidiver dans plusieurs endroits, notamment à la Fnac, dans les écoles privées et les universités.
Qu'en est-il du clip de votre single «Yana Yana» ?
Justement, nous envisageons démarrer le tournage du vidéoclip fin mai. Il devrait être prêt fin juin prochain. Le tournage du clip fait partie de notre plan d'action pour promouvoir l'album.
Plusieurs jeunes artistes marocains préfèrent lancer leur carrière au Liban ou en Egypte, puisqu'ils trouvent que l'industrie musicale est inexistante dans notre pays. Qu'est-ce que vous en pensez ?
C'est vrai que c'est difficile de lancer sa carrière ici, mais en tant que Marocain fier de son pays, je ne pourrais faire autrement. Je préfère plutôt commencer au Maroc. Vous savez, tout est question de volonté. Il y a un vide certes, mais cela ne nous empêche pas de produire. Le marché marocain est très porteur, puisque tous les artistes se produisent dans notre pays, il faut juste persévérer et y croire.
N'avez-vous pas peur du piratage ?
Le piratage n'est pas propre au Maroc. Pour la petite anecdote, le single «Bladi» a été piraté...Puisque je crois en la démocratie de la musique, j'ai déjà mis des tubes de mon album gratuitement sur le net, mais je compte sur les gens qui ont les moyens d'acheter l'album, d'autant plus que son prix n'est pas excessivement élevé.


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