«Je dédie ce Prix à mon pays, à ma famille et à tous mes proches», a déclaré Nadia Benjelloun lors de la remise de la Grande médaille de la francophonie, qui a eu lieu en fin de semaine en France. Une haute distinction qui lui a été décernée pour « l'ensemble de son œuvre » par l'Académie française. D'après l'Académie, ce prix est généralement destiné à couronner «l'œuvre d'une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l'échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l'illustration de la langue française». Nadia Benjelloun, une femme de poigne Cette journaliste et écrivaine, également directrice du Festival international des musiques sacrées de Fès, devient la première femme marocaine à remporter ce prix. Une récompense qui représente un honneur pour cette femme de poigne qui s'est dite «très émue et honorée de recevoir cette prestigieuse distinction» lors d'une déclaration à la presse. Titulaire d'un doctorat de l'Institut d'études politiques à Paris et philosophe, Nadia Benjelloun est spécialiste du Moyen-Orient et de la question palestinienne. Elle a également été professeur de Sciences politiques et chargée de mission au Quai d'Orsay, à l'Unesco et à l'ambassade du Maroc en France. Engagée, Nadia Benjelloun choisira finalement d'organiser un événement de grande taille, préférant ainsi l'animation culturelle à sa passion pour l'écriture.