Entre feu bactérien et Tristeza, des maladies touchant respectivement les arbres fruitiers et les agrumes, les plants de différents vergers ont été sévèrement atteints. Pour résorber ce problème, il n'existe pas d'autre solution que l'incinération solution, causant ainsi des pertes Pour soutenir les producteurs et alléger l'impact de leurs charges financières, le ministère de l'Agriculture a adopté une série de mesures. Ainsi, selon l'arrêté n°354.69, l'Etat accordera des subventions de l'ordre de 12.000 DH par hectare aux cultivateurs d'olivier et de 15.000 DH par hectare aux cultivateurs d'arbres fruitiers (pêcher, prunier, cerisier, etc.) touchés par le feu bactérien, à condition de les remplacer dans un délai de deux ans. La même mesure est adoptée pour les agrumes touchés par la Tristeza. Selon l'arrêté n°2398.10, les agriculteurs, ayant remplacé les plants détruits, dans un délai de deux ans, pourront à ce titre bénéficier d'une aide pour l'achat de nouveaux plants, s'élevant exceptionnellement à 28.000 DH. Ces subventions viennent se greffer aux différents dispositifs pour la protection des plantations contre les maladies et les insectes et alléger les pertes des agriculteurs qui s'estiment, pour cette campagne, à 1.264 ha. Ils représentent 90% de la superficie cultivée de poiriers et 100% de cognassiers. Sur les huit communes rurales au niveau du Moyen-Atlas, quatre présentent des vergers sévèrement attaqués, en l'occurrence celles de Tigrigra, Sidi Lmkhfi, Oued Ifrane et de Aïn Leuh (Poiriers et cognassiers 70 à 90 %, pommiers 2 à 5 %). Les vergers de Beni Smim sont moyennement attaqués (15-30% selon le verger). D'autres foyers ont été aussi découverts cette année à Beni Mellal, notamment dans la région de Amghar, à Larache, à Midelt au niveau de la région du Rich. À cela, s'ajoutent les foyers repérés à Meknès, à El Hajeb, à Sefrou, à Khénifra et à Taounate.