Moins de deux semaines avant les premiers départs vers les lieux saints, rien ne semble perturber les préparatifs des agences de voyages qui encadrent 5.340 pèlerins, cette année. Le produit social «Maysour» commercialisé à partir de 31.000 dirhams est le produit phare proposé pour l'écrasante majorité des visiteurs de La Mecque. «L'expérience des années précédentes a montré un net regain pour le produit social ainsi que pour le produit standard, généralement nos clients optent aussi pour le deuxième produit qui est proposé à 58.500 pour les chambres triples», explique un directeur d'agence. Le package commercialisé porte une attention particulière aux conditions d'hébergement, mais aussi aux offres supplémentaires que proposera RAM, en plus de son offre régulière afin d'atteindre un bon taux de ponctualité. Le transporteur national compte également renforcer l'assistance de pèlerins aux aéroports de Jeddah et Médine. La mauvaise expérience vécue lors de la Omra pose de sérieuses questions sur l'efficacité de telles mesures. Toujours est-il que le problème de la gestion de bagages reste réel et se trouve à la source des retards enregistrés lors de la phase retour. Le volet administratif est, pour sa part, presque bouclé. Cette année, un engagement solidaire a été introduit entre le pèlerin et l'agence de voyages. Il concerne la durée de résidence des pèlerins au sein des lieux saints dont sont, aujourd'hui, responsables les agences devant déclarer tout dépassement de durée de visas aux autorités saoudiennes pour pouvoir se libérer de leurs responsabilités. Cet engagement a été testé durant la phase de la Omra du Ramadan, sans qu'on puisse en mesurer la portée réelle sur les conditions de déplacement des pèlerins au sein des lieux saints. Pour leur part, les prix de billet n'ont subi aucune révision à la hausse puisqu'un aller/retour coûte 10.500 dirhams, tandis que le séjour via un produit Premium peut atteindre les 87.000 dirhams en fonction de la proximité avec le «haram makki».