Décidément, le cinéma marocain a su s'imposer sur le plan africain et arabe. La présence des films marocains dans les différents festivals organisés dans la région en est la preuve. C'est ainsi que notre 7e art est présent à la première édition du festival international du cinéma africain de Louxor, qui se tient du 21 au 27 février, avec la participation de 32 autres pays. Mieux, les organisateurs de ce festival ont choisi de rendre hommage au cinéma marocain, à travers la publication d'une anthologie de réalisateurs et de leurs oeuvres. Selon l'auteur de cette anthologie, le critique de cinéma égyptien, Samir Farid, le choix est porté sur le Maroc vu le développement qu'a connu son cinéma au cours de la première décennie de ce troisième millénaire, sur les plans qualitatif et quantitatif, grâce au soutien de l'Etat. L'auteur de l'ouvrage a même précisé qu'il s'agit du deuxième plus important cinéma arabe après l'Egypte. «La grande marge de liberté d'expression dans le royaume a enrichi l'expérience cinématographique marocaine, devenue pilote dans les régions arabe et africaine», a-t-il précisé. Par ailleurs, le Maroc est représenté dans cette manifestation par «Mains rudes» de Mohamed Asli, (compétition officielle), «Andalousie, mon amour !» de Mohamed Nadif (hors compétition) et le court métrage «Courte vie» de Adil Fadili (compétition officielle). Participent également à cette édition le critique de cinéma marocain Mustapha Masnaoui et le commissaire du Festival de Khouribga du cinéma africain, Hassan Andova, ainsi que la réalisatrice Faouzia Zineddine, qui devront animer des conférences en marge de ce festival.