Nul besoin d'aller plus loin que la titraille pour comprendre qu'avec la nouvelle génération du Classe B, Mercedes ne cible non plus les familles peu nombreuses, mais bien celles en devenir. D'ailleurs, le spot TV publicitaire de ce nouveau monospace va dans ce sens, cultivant cette image de jeune couple rebelle, mais non trop anticonformiste au point de ne pas avoir d'enfant. Voilà pourquoi, ils roulent en Classe B, qui se présente comme un monospace compact, pas comme les autres. D'abord, par son style extérieur, en légère rupture avec l'ancienne mouture. Car si le Classe B, deuxième du nom, conserve une ligne de monocorps (ou monovolume) à travers laquelle le pare-brise s'inscrit presque en prolongement avec le capot, le reste de la carrosserie a pourtant bien évolué. La face avant reçoit des projecteurs inédits avec, en guise de paupières et de feux de jour, une bande de diodes (ou LED). Le traitement des flancs est encore plus osé, comme en témoignent les nervures qui convergent ici et là, participant au dynamisme visuel de l'auto. Question dimensions, cette nouvelle mouture est plus basse de 5 cm (1,55 m) et plus longue de 9 cm (4,36 m). L'objectif est au moins double : plaire à la rétine et mieux glisser dans le vent. Si le premier est une question subjective, le second se vérifie sur papier après d'intenses essais en soufflerie, puisqu'au final, le nouveau «B» affiche un coefficient de pénétration dans l'air exceptionnel pour un monospace, soit un Cx de 0,26 seulement. Avec ses nouvelles proportions, le Classe B entend bien mériter sa vocation de monospace compact, en offrant plus d'espace à bord. La marque à l'étoile avoue même que son dernier-né dispose d'un espace aux jambes à l'arrière supérieur à celui des Classes E ! En revanche, Mercedes ne dit pas que cette qualité s'est un peu faite au détriment du coffre qui perd une soixantaine de litres, cubant entre 486 à 666 litres, selon la position de la banquette. Un volume pourtant suffisant et dépassant celui de bien des concurrents. Toujours à l'intérieur, la présentation évolue en profondeur, notamment pour ce qui est du dessin de la planche de bord. Le cockpit du nouveau B présente un poste de conduite un tantinet plus sportif, avec un volant à trois branches, des aérateurs ronds et une console centrale surmontée d'un écran multifonctions. Histoire de séduire une clientèle plus jeune, l'importateur de Mercedes n'a retenu, sur les quatre finitions disponibles (Classic, Design, Exclusif) que la «Ligne Sport». De ce fait, la sellerie reçoit un habillage mixte (similicuir/tissu), tandis qu'un large placage décoratif en finition alvéolée d'aluminium court le long de la planche de bord. Le conducteur met ses mains sur un volant en cuir surpiqué et ses pieds sur des pédaliers ajourés et en acier. Qu'en est-il sous le capot ? Pour l'instant, seules deux motorisations figurent au catalogue du Classe B importé. Le choix se fera entre la version essence 180 BlueEfficiency de 122 ch (200 Nm) et son équivalente diesel 180 CDI qui, elle, développe un peu moins (109 ch), mais offre plus de couple moteur (250 Nm). Les deux versions sont disponibles en boîte manuelle à 6 vitesses ou automatique à 7 rapports. Outre un arsenal sécuritaire conséquent (7 airbags, ABS, BAS, ESP, ASR), l'équipement s'avère plus que complet, comprenant notamment la clim' automatique, le détecteur de crevaison, l'allumage auto des phares, l'autoradio CD avec interface Bluetooth et entrées AUX-USB, les jantes alu' de 17'', ou encore le système de coupure et de redémarrage automatique du moteur Stop/Start. Fraîchement commercialisé par l'importateur de Mercedes, ce monospace est accessible à 282.000 DH pour la version essence (B180) et 299.000 DH pour la 180 CDI. Un positionnement tarifaire intéressant et même le plus compétitif pour une Mercedes au Maroc ! Version PDF