La Brigade nationale de police judiciaire va se saisir du dossier du scandale de corruption à l'Université d'Abdelmalek Saadi afin d'achever les enquêtes préliminaires, et de soumettre son rapport au procureur général du roi près la Cour d'appel de Rabat, après que la première division économique financière de la première division des enquêtes judiciaires de la préfecture de police de Tanger, ait terminé son enquête sur les personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le réseau de corruption, déclare le site d'information Rue20. Les sources du site ont déclaré que les instructions du procureur du roi a ordonné, à la division des crimes financiers, de convoquer toutes les victimes qui ont remis des sommes d'argent ou des chèques de garantie, dont le nombre a atteint 340, ayant versé des sommes d'argent soit à des fins d'emploi, soit dans le but d'obtenir des points élevés dans certaines matières, ou dans le but d'accéder au cycle de Master ou de Doctorat. Le scandale a éclaté après que l'épouse d'un avocat du Barreau de Tanger, accompagnée d'une autre femme, tous deux voulant obtenir un emploi d'ordonnatrice adjointe à la présidence de l'université, ont déposé une plainte, auprès de la police judiciaire, contre un fonctionnaire de l'université auquel elles ont versé des montants en espèces de 11 milles et 13 milles dirhams, mais qui a tardé à tenir ses promesses. Le service de la police judiciaire a procédé à l'arrestation de ce fonctionnaire, avant de perquisitionner son domicile et saisir un disque dur externe, contenant des documents au sujet du réseau de corruption, impliquant un ex-secrétaire général de la présidence de l'université, un ex-doyen de la faculté pluridisciplinaire de Tétouan, ainsi que plusieurs professeurs universitaires. Parmi les 340 personnes, impliquées dans le scandale, figurent 300 étudiants en Master qui ont donné une somme de 3.000 dirhams à un professeur de mathématiques afin d'obtenir de bonnes notes.