Il y a quelques jours, la radio marocaine privée Hit Radio, a fait l'objet d‘une chronique dans le magazine «Une semaine au Maghreb», diffusé sur France 24. Programmé tous les samedis, ce magazine fait régulièrement le tour de l'actualité politico-sociale et culturelle de la région. Le tout alimenté de reportages et d'interviews. D'après l'animatrice Aziza Wadie Wassef, Hit Radio serait «une nouvelle radio où l'on s'exprime librement sans aucun tabou». Il est vrai que les auditeurs ont souvent tendance à s'exprimer librement sur les ondes de la radio, qui pour le coup n'est pas si nouvelle que cela. Une liberté d'expression qui semble faire de Hit Radio, une «radio marocaine qui a réussi à adopter une liberté de ton inédite dans le pays». Dommage que les journalistes de la chaîne de télévision française n'aient pas creusé plus loin que du côté des chroniques judiciaires au Maroc pour dresser le portrait d'une «radio marocaine qui veut s'affranchir des tabous». Non pas que «Momo l'animateur star du moment», comme le décrit le reportage, n'ait pas le mérite d'inciter les auditeurs à s'exprimer librement, mais parce qu'en termes de «liberté d'expression», le paysage radiophonique marocain est plus étendu.