En marge du Sommet International sur la sécurité hydrique qui se tient actuellement à Marrakech, Abdelkader Amara, Ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau interagit avec le rapport du Conseil économique, social et environnemental dont lequel il a tiré la sonnette d'alarme au sujet de la sécurité hydrique au Maroc. La situation hydrique au Maroc est-elle alarmante comme l'a mentionné le rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ? Selon Abdelkader Amara, Ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, « la situation n'est pas alarmante. Preuve à l'appui, le Maroc mobilise 18.000 m3 d'eau » explique-t-il. Ajoutant que « les problèmes rencontrés, notamment de rareté d'eau ont survenus essentiellement durant l'été dans certains centres. Mais cette situation n'est pas imputée à l'insuffisance de l'eau, mais au système de distribution d'eau ». précise-t-il dans une déclarations aux Inspirations ECO. Pour Abdelkader Amara, « le CESE joue son rôle. Son alerte permettra à certains usagers d'eau de prendre conscience de cette problématique de raréfaction qu'on a toujours essayé de gérer, que nous gérons et que nous essayons de la gérer pour l'avenir » insiste-il. De l'avis toujours du Ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, « cette prise de conscience suppose qu'il y ait un concours de la part de l'ensemble des intervenants y compris la société civile. C'est pourquoi, nous avions créé les conseils des bassins hydrauliques qui sont un espace très important regroupant les officiels, mais aussi la société civile et les associations d'usagers d'eau. Ces derniers doivent comprendre que l'eau à un coût important et sa consommation doit être raisonnée pour qu'elle soit préservée aux générations futures ». Par ailleurs, le Ministère de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau compte lancer un programme dédié à l'approvisionnement d'eau. Il sera décliné pour la période 2019-2026. « Nous ambitionnons de connecter l'ensemble des douars et centres via un raccordement à partir des barrages, dessalement d'eau ou à travers la nappe phréatique, ce qui permettra à la population d'être approvisionné en dehors du caractère sèche ou humide d'une année » conclut-il.