La montée en flèche du mercure s'explique par l'utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel avec l'augmentation de la chaleur au niveau de la quasi-totalité des régions du Maroc. Chaque année, la demande d'énergie électrique affiche des pics importants durant les périodes estivales. Une tendance qui s'attribue à l'utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d'irrigation suite notamment à la montée en flèche de la chaleur au niveau de la quasi-totalité des régions du Maroc. Cette année ne fait pas l'exception. Le mercure a monté durant la semaine du 22 juillet, se traduisant ainsi par une consommation importante de l'électricité. «Le record de la pointe du soir a été enregistré le 25 juillet 2019 et a atteint 6.540 MW à 21h45 soit une hausse de 230 MW par rapport à celui de l'année 2018. Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.260 MW à 12h45, en hausse de 88 MW par rapport à celle enregistrée durant l'année précédente», a précisé l'ONEE qui a indiqué aussi que «deux pointes record ont été enregistrées dans les soirées des 23 et 24 juillet 2019 et ont atteint respectivement 6.420 MW et 6.510 MW. Quant à la puissance maximale appelée à la pointe du matin, elle a atteint 6.196 MW le 24 Juillet 2019». Dans ce sillage, il convient de noter que durant les cinq premiers mois de l'année 2019, la hausse de la consommation d'électricité s'est stabilisée à un faible niveau de +0,2% recouvrant, d'une part, une baisse de 35,1% de la consommation à THT et HT et d'autre part des hausses de 13,4% et 2,1% de la consommation d'électricité à MT et celle des régies respectivement. Quant à la consommation résidentielle, elle a grimpé de 5,9%. S'agissant de la production appelée nette d'électricité, elle s'est accélérée avec une progression de 5,2% contre +1,2% un auparavant. Dans le détail, la production locale d'électricité a progressé de 28% contre +5,9% à fin mai 2018. Cette évolution s'explique par des hausses de 52,5% de la production concessionnelle et de 75,9% de celle relative aux énergies renouvelables au moment où la production de l'ONEE a enregistré une baisse de 23,2% en liaison avec les baisses de 28,1% de la production de l'électricité thermique et de 12,2% de celle hydraulique. Pour ce qui est du solde des échanges d'énergie avec l'Algérie et l'Espagne, il a chuté de 135%, recouvrant un recul de 93% du volume des importations et une hausse de 1.273% des exportations. Une évolution qui s'impute à la suspension de production de quatre centrales thermiques en Espagne.