L'opération de vaccination des bovins se poursuit dans tout le royaume pour couvrir l'ensemble du cheptel de bovin national, a indiqué, ce vendredi, l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). La campagne nationale de vaccination de rappel des bovins contre la fièvre aphteuse, lancée comme prévue en janvier 2019, a permis de vacciner plus de 500.000 têtes de bovins, soit un taux de couverture de 17%, a relevé l'ONSSA dans un communiqué, précisant que dans certaines provinces où quelques cas de fièvre aphteuse ont été enregistrés, le taux de couverture de vaccination a atteint respectivement 45%, 43% et 30% à Khouribga, Fquih Ben Salah et Sidi Bennour. Les services vétérinaires relevant de l'Office, en coordination avec les autorités locales, interviennent immédiatement après la détection de chaque foyer, souligne l'ONSSA, ajoutant que jusqu'à présent les différents foyers détectés au niveau des provinces de Fquih Ben Saleh, Khouribga, Sidi Bennour, Tanger et Kalaat Sraghna ont été éliminés. Parmi les mesures prises pour circonscrire et éliminer ces foyers et éviter la propagation de la maladie l'ONSSA s'attèle au nettoyage et à la désinfection des exploitations, au respect des mesures de la biosécurité des personnes entrant et sortant et à l'abattage et la destruction des bovins infectés, ainsi que les autres animaux sensibles à cette maladie dans l'exploitation concernée. Dans ce sens, l'ONSSA procédera à l'indemnisation des éleveurs à partir du mois de février, conformément à la réglementation en vigueur, fait savoir le communiqué, notant que les montants de l'indemnisation varient selon le type, l'âge et la race de l'animal et tout en prenant en compte les prix du marché. Par ailleurs, les analyses effectuées au niveau des laboratoires d'analyses nationaux et appuyées par des laboratoires internationaux ont confirmé que la souche du virus de la fièvre aphteuse ayant touché les bovins est une nouvelle souche et qui n'a jamais existé au Maroc avant 2019, indique la même source, ajoutant qu'il s'agit également d'une souche de virus présente dans d'autres pays africains. De plus, les analyses faites sur des cas soupçonnés de fièvre aphteuse, réparties sur 10 foyers, ont infirmé la présence de la maladie, fait savoir l'ONSSA.