Le dysfonctionnement «confirmé» dans la gestion administrative et financière de l'Union africaine qui entrave l'efficacité de l'Institution sensée servir le citoyen africain, trouve son explication dans le déficit de la bonne gouvernance, la transparence et la reddition des comptes, a relevé la délégation marocaine à la réunion du Comité des Représentants Permanents de l'Union africaine (COREP), préparatoire du 11ème Sommet extraordinaire sur la réforme institutionnelle de l'union, qui se poursuit ce mardi à Addis-Abeba. «Le dysfonctionnement dans la gestion administrative et financière de l'institution, constat confirmé, trouve son explication dans le déficit de la bonne gouvernance, la transparence, l'audit rigoureux, la reddition des comptes et le respect des règles en vigueur», a soutenu la délégation marocaine lors de l'examen du point portant sur «la gestion administrative et financière de l'Union africaine». L'ambassadeur Mohammed Arrouchi, Représentant Permanent auprès de l'UA et de la CEA qui préside la délégation marocaine, a ainsi souligné que ce «dysfonctionnement entrave l'efficacité et l'efficience de l'Institution sensée servir le citoyen africain et être à la hauteur de ses aspirations, l'institution ne peut gagner en crédibilité qu'en remédiant à ses carences et adopter la bonne gouvernance dans la gestion administrative et financière». La délégation marocaine a ajouté que le respect du principe de l'équité est très important pour avoir un engagement total de la part des Etats membres dans le processus de la réforme. «Ce principe doit se manifester d'abord dans l'application des règles strictes de l'Union et d'étendre ce système à tous les types de recrutement de la CUA (commission de l'UA) afin d'assurer la représentativité des pays les moins représentés dont le Maroc fait partie et de garantir le renforcement des capacités de la Commission pour lui permettre de mener à bien la mission qui lui est confiée», a insisté le Représentant permanent du Maroc.