Son histoire aura soulevé un tollé via les réseaux sociaux après avoir dénoncé les maux dont souffre le secteur de la Santé au Maroc. Et c'est ce lundi que le verdict est tombé dans l'affaire du médecin Mehdi Chafai, rapporte Le Site info. Le dénouement se solde par une condamnation par le tribunal de première instance de Tiznit à une amende de 30.000 dirhams pour «injures et diffamations sur les réseaux sociaux». Ils étaient plusieurs dizaines à être venus soutenir ce jeune chirurgien-pédiatre, qui d'après ses dires, ne demande qu'à travailler mais est empêché par sa direction d'exercer convenablement son métier. «Aujourd'hui, nous menons une guerre contre la débauche. Cette guerre est morale plus que matérielle», a déclaré Mehdi Chafai directement après que la justice ait tranché. Et de préciser que le ministère de tutelle ferme les yeux sur toutes ses failles qui touchent le secteur de la Santé. Pour le chirurgien : «Doukkali connaît, depuis le début, tous les détails de mon conflit avec le directeur de l'hôpital et le délégué régional. Ils veulent tous me faire taire pour ne pas dénoncer les problèmes de l'hôpital Hassan 1er à Tiznit». D'ailleurs le jeune homme se défend de faire cela dans l'intérêt du royaume et pour servir au mieux son pays. Depuis ces discordes évoquées, Mehdi Chafai a été traduit en justice par le directeur du centre hospitalier provincial de Tiznit, le poussant ainsi à déposer sa démission auprès du département d'Anas Doukkali. Le chirurgien se dit lui victime d'abus et injustices depuis son arrivée et n'a cessé de clamer sa bonne foi quant au travail qu'il fournit chaque jour au sein de l'établissement de santé.