Deux Italiens et un Palestinien ont été arrêté par la police israélienne pour avoir peint un portrait d'Ahed Tamimi sur le mur de séparation en Cisjordanien. Cet incident survient vingt-quatre heures avant la libération de Tamimi de la prison de Hasharon, aux côtés de sa mère Nariman. Les soldats israéliens ont arrêté, samedi, deux Italiens et un Palestinien pour avoir peint un portrait de l'adolescente Ahed Tamimi, , icône de la résistance palestinienne contre l'occupation israélienne libérée de prison dimanche, sur le mur de séparation israélien en Cisjordanie occupée. Haute de près de quatre mètres, la fresque représente le désormais célèbre visage de cette jeune Palestinienne de 17 ans, qui a purgé huit mois de prison pour avoir giflé des soldats israéliens aux abords de son domicile dans le village de Nebi Saleh, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans. Samedi, la police des frontières israélienne a arrêté deux Italiens et un Palestinien, soupçonnés "d'abîmer et de vandaliser le mur de sécurité dans la zone de Bethléem", a indiqué la police dans un communiqué de presse. Les trois hommes, dont les visages étaient masqués, sont accusés d'avoir peint illégalement sur le mur, précise le communiqué. Ils étaient toujours en détention dimanche. Près de 8 mois après son emprisonnement, Ahed Tamimi retrouvera la liberté ce week-end. Alors qu'elle n'avait pas encore 17 ans, la jeune palestinienne arrêtée par les autorités israéliennes pour avoir porté des coups à un soldat israélien qui se trouvait dans sa propriété. pic.twitter.com/IY9JYD0ObT — Mh (@HarouatMed) 26 juillet 2018 Le ministère italien des Affaires étrangères a indiqué dimanche suivre "avec la plus grande attention le cas des deux Italiens arrêtés à Bethléem", précisant que le consul italien s'était rendu "au lieu de détention à Jérusalem" et qu'un avocat du consulat avait pu s'entretenir avec les deux hommes. Mercredi, l'artiste de rue italien Jorit Agoch avait revendiqué être l'auteur du portrait. Un message publié samedi soir sur une page Facebook qui porte son nom indiquait qu'il avait été arrêté et demandait de l'aide. Le mur de séparation construit par Israël en Cisjordanie occupée est recouvert à de nombreux endroits de graffitis et de peintures, dont certaines de l'artiste de rue britannique Banksy, pour soutenir la cause palestinienne.