Le Maroc fait figure d'exception dans sa région, en matière d'investissements directs étrangers, au troisième trimestre 2011. En effet, l'observatoire AMINA MIPO explique que, là ou des pays comme la Libye et la Syrie enregistrent une baisse de 75% de leurs IDE, la Tunisie une baisse de 40%, le Maroc tire, quant à lui, son épingle du jeu en enregistrant une hausse de 15%. L'Algérie réussit, de son côté, à stabiliser ses IDE, même si cette performance est à relativiser, au vu du mauvais bilan 2010. En tous cas, la progression des IDE à destination du Maroc place le royaume juste derrière la Turquie et Israël en nombre de projets détectés. Toutefois, si les investisseurs n'abandonnent pas leurs projets d'IDE au Maroc, ils poursuivent néanmoins la dynamique de moindre implication financière qui est à l'œuvre depuis 2009. Les montants en jeu dans les projets d'IDE annoncés au Maroc au cours des 9 premiers mois de l'année 2011 diminuent encore de 50%.