Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a insisté mercredi dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara, sur la responsabilité de l'Algérie eu égard à la perpétuation de ce conflit, en appelant Alger à faire d'importantes contributions au processus politique. Le patron de l'Onu, qui a recommandé que le Conseil proroge le mandat de la Minurso jusqu'au 30 avril 2019, a appelé l'Algérie à « faire d'importantes contributions au processus politique » et à augmenter son engagement dans le processus de négociations. Guterres a souligné qu'à l'ère de l'interdépendance mondiale, « les conséquences socio-économiques, humanitaires et sécuritaires de ce conflit prolongé pèsent lourdement sur l'intégration régionale et sous-régionale ». Dans son rapport, le Secrétaire général confirme, une fois de plus, le leadership onusien exclusif quant au processus devant mener à une solution durable, politique et mutuellement acceptée. Il convient de souligner que le document enterre définitivement les plans antérieurs, caducs et inapplicables, notamment le référendum puisqu'il confirme l'objectif du processus politique qui est de parvenir « à une solution politique sur la base des orientations données par les résolutions du Conseil de sécurité » depuis 2007.