Le budget ONCF pour l'année 2018 prévoit la réalisation d'un chiffre d'affaires de 3,88 MMDH, a indiqué, mardi 13 mars à Rabat, le directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie. «Le budget ONCF pour l'année 2018 prévoit la réalisation d'un chiffre d'affaires de 3,88 MMDH et des investissements avoisinant 6,8 MMDH, dont 1,4 MMDH réservé au projet de la ligne à grande vitesse et 5,4 MMDH à la poursuite de la modernisation du réseau existant», a souligné Khlie à l'ouverture des travaux du Conseil d'administration de l'ONCF. Le budget de l'année 2018 a été conçu sous le signe d'une mobilisation générale pour achever les grands projets, préparer leur mise en exploitation et assurer la transition vers le prochain cycle de développement, a-t-il noté. Après avoir passé en revue les performances de l'ONCF sur les plans économique, commercial, financier et technique, Khlie a précisé que de telles performances ont été adossées à un programme d'investissement comportant des projets structurants qui sont aujourd'hui en phase d'achèvement. Ces projets ont atteint des taux d'avancement importants, soit 95% pour le triplement de la voie entre Kénitra et Casablanca, 86% pour la désaturation du carrefour ferroviaire de Casablanca, 85% pour le doublement complet de la ligne Casablanca-Marrakech, 95% pour la sécurisation des emprises ferroviaires, 96% pour la nouvelle ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca et 74% pour la construction des nouvelles gares ferroviaires, a-t-il fait savoir. De son côté, le ministre de l'Equipement, du Transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara, a souligné que le Maroc s'inscrit dans une dynamique de développement de l'armature des différentes infrastructures de transport tous modes confondus, et ce, eu égard à la politique des grands chantiers initiée sous l'impulsion du roi Mohammed VI. Cette dynamique de transformation concerne aussi le secteur ferroviaire comme en atteste les multiples projets structurants en cours d'achèvement, a-t-il relevé. Dès leur mise en service progressive au cours du 2e semestre de cette année, ces projets vont améliorer l'offre ferroviaire et la qualité du service, renforcer la sécurité et rapprocher les villes en réduisant les temps de parcours, a-t-il ajouté.