Transparency Maroc fait son bilan annuel. Bonne nouvelle, les plaintes recueillies par le Centre d'assistance juridique anti-corruption (CAJAC) ont baissé de 20%, soit un total de 547 plaintes contre 835 l'année précédente. C'est à ce titre que le bilan de Transparency Maroc, présenté ce vendredi à Rabat, atteste que «le Maroc est fermement résolu à se joindre aux pays déterminés à lutter contre la corruption». Preuve en est, le royaume a accueilli la 4e Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption. Et s'il n'en reste pas moins que le Maroc doit poursuivre ses efforts en la matière, pour Transparency Maroc, les autorités concernées sont appelées à «assumer leurs responsabilités» et à prendre «davantage de mesures pratiques». L'organisation fait notamment référence à la poursuite des personnes impliquées dans des cas de corruption et qui doivent être écartées de la gestion de la chose publique. Et ce n'est pas tout. Parmi les recommandations de Transparency Maroc, on retrouve également la mise en place de «conventions internationales relatives à la lutte contre la corruption et l'implication de la société civile, des ONG et des forces démocratiques ainsi que le contrôle des secteurs touchés par la corruption».