Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, aurait communiqué au cabinet royal la liste contenant les noms proposés pour occuper les postes ministériels vacants. Après le «séisme politique» qui a fait tomber des ministres suite à leur échec à mener à bien leurs missions dans le projet «Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit», des noms ont été proposés par les partis concernés (PPS, MP) en vue d'occuper les postes des démis. Un remaniement ministériel serait alors très proche. Ce dernier concernera les ministères de l'Habitat et de la Santé, dernièrement chapeautés par, respectivement, Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et El Houssaine Louardi. La liste proposée par le PPS contiendrait, selon Al Akhbar, six nominés, à savoir Said Fekkak, directeur de la Fondation Hassan II pour la promotion des œuvres sociales au profit du personnel du secteur public de la santé, Abderrahim Bensar, chef de cabinet d'El Houssaine Louardi au ministère de la Santé, Rachid Rokbane, ancien président du groupe parlementaire du parti, et le professeur Mustapha Labraimi. Khalid Naciri, membre du Bureau politique du PPS, ne s'est pas empêché de louer les compétences de chacun des colistiers, précisant que chacun d'eux détient le sens de la responsabilité, de la transparence. Et d'ajouter que la sélection s'est faite à l'unanimité lors d'une réunion du Bureau politique où trois noms ont été proposés pour chaque ministère. De la même manière, le parti du Mouvement Populaire (MP), qui lui non plus n'a pas échappé au «séisme», a soumis une liste de noms pour occuper les ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Education, ainsi que le Secrétariat d'Etat chargé de la Formation professionnelle à la tête desquels étaient Mohamed Hassad et Larbi Benchikh. Le MP a donc choisi, à travers la personne de son secrétaire général, Mohand Laenser, trois noms. Il s'agit du président de l'Université Mohammed V, Said Amzazi, de Mohamed Lgharas, directeur central au sein du ministère de la Jeunesse et des sports, et de Mohamed Jaouad, chef de cabinet de Laenser du temps où il était ministre de l'Intérieur.