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Plus de médias appellent-ils plus de communication ?
Publié dans Les ECO le 04 - 12 - 2011

Qui dit communication, dit forcément événementiel. C'est donc autour d'une soirée de gala à l'image de la créativité du secteur que le gotha publicitaire et communicationnel national s'est réuni mercredi soir à Casablanca pour clore la toute première édition
des Impériales du marketing, de la communication et des médias. Des Impériales tenues sous le signe d'«Une décennie de communication et de médias au Maroc» à l'initiative du groupe Impérium, spécialisé dans la pige publicitaire et notamment éditeur du magazine Médias Marketing.
La positive attitude
Libéralisation du champ radiophonique, création d'une chaîne de télévision privée, explosion du nombre de publications, effervescence des agences spécialisées dans les métiers de la communication, évolution des technologies de la communication, apparition de nouveaux médias et instauration de mesures d'audience... c'est qu'il s'en est passé des choses en dix ans. Les différents ateliers organisés au cours de ces trois jours ont donc permis aux professionnels de tous bords d'élaborer une sorte de photographie du secteur de la communication. L'occasion également de prendre connaissance de certains éléments d'analyse notamment à travers le bilan quantitatif de la décennie et les prévisions d'évolution du marché, tout deux établis par l'agence. Si, globalement, le secteur peut se targuer d'avoir pratiquement multiplier ses sources de revenus, en l'occurrence les investissements publicitaires, sur certains médias tels que la radio ou encore l'affichage, il est à noter que l'année en cours aura fini avec plusieurs voyants dans le rouge. Qu'à cela ne tienne, Impérium Média et son dirigeant, Anouar Sabri, maintiennent le moral des communicateurs au beau fixe et prévoient une évolution de 9,3% des investissements publicitaires en 2012, et de 8,4% en 2013. Surfant sur la tendance de la décennie, les investissements par médias ne devraient pas observer de grands chamboulement : la télé qui était à 40% des PDM en 2010 obtiendra des parts respectives de 33,8% et 35,3% au cours des deux prochaines années. La radio qui devrait finir l'année avec 14% de PDM devrait se stabiliser à 17% en 2012 et 2013, tandis que la presse maintiendra le cap des 22%. Globalement, ce serait l'arrivée de nouveaux opérateurs qui devrait pousser le marché vers le haut, mais augmenter l'offre augmentera-t-il pour autant la demande? Si les opérateurs, médias, annonceurs, agences restent d'avis partagés sur cette question, il n'en reste pas moins que la dynamisation du secteur des médias agit sur celle de la demande des annonceurs. L'arrivée de nouvelles stations radio l'a déjà prouvé auparavant, et aujourd'hui l'avènement du web et l'effervescence des réseaux sociaux le confirme. Les annonceurs qui rechignaient hier à apparaître sur Facebook, Twitter, Viadéo ou autre site web, se trouvent aujourd'hui face à la problématique de l'ère digitale.
L'ère du digital en question
La communication de demain sera-t-elle digitale ou ne sera pas ? Le seul hic dans cette question, ce n'est pas tant la difficulté de projection mais le fait que la notion de «future» en matière de nouvelle technologie soit déjà obsolète: demain, c'est déjà aujourd'hui. Au fur et à mesure des débats, force est de constater que face à cette réactivité technologique, nos communicateurs nationaux ont un bon train de retard. La presse refuse de céder au diktat du digital, la télévision joue les autruches, les annonceurs manquent de technicité et les agences n'adaptent pas encore leur langage au code web... En définitive, mis à part les radios, qui incluent le web dans leur mode d'utilisation, la numérisation de la communication est encore une pilule qui a du mal à passer dans le secteur. Pourtant, si l'on suit la théorie selon laquelle «l'offre draine la demande», la «sur-disponibilité» du web et son large éventail de propositions créatives devraient être un facteur de dynamisation du marché non négligeable. D'autant plus que le coût de communication via Internet est nettement plus réduit que celui des médias «classiques» pour, généralement, un impact plus ciblé. La démocratisation du web dans le secteur devrait ainsi inviter plus de PME/TPE et start-up nationales à mettre un pied dans l'arène de la communication.


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